Les Français sont-ils réconciliés avec les entrepreneurs et la création d’entreprise ?


On peut en douter si l’on se reporte à une étude récente de la société Créatest sur une base représentative de 5000 internautes et dont les résultats faisaient ce matin l’objet d’une conférence. Si 13 millions de Français rêvent de créer un jour une entreprise, leur opinion de l’entrepreneur reste au fond peu valorisante. Interrogé sur les mobiles de ceux qui ont effectivement franchi le pas, ils donnent en premières réponses : la difficulté à supporter la hiérarchie (58 %), la volonté de gagner plus (57 %) ou de sortir du chômage (56%). Quant à la motivation pour une idée nouvelle, elle arrive bonne dernière et n’est citée que par 27 % d’entre eux. De même quand on leur demande de se représenter le créateur d’entreprise, ils lui attribue volontiers de l’ambition (80 %) et du courage (76%), sans pour autant que cela génère chez eux une quelconque admiration (seulement 20 % des citations). Bref, on voit se dessiner en creux le portrait robot d’un associal, ex-chômeur et arriviste. A bon entendeur…

Ce thème de l’entrepreneur mal-aimé devait d’ailleurs être repris par les intervenants de la conférence inaugurale. Entre autres invités, Guillaume Roquette, rédacteur en chef de l’entreprise recevait cet après-midi sur son plateau, Jacques Maillot et Alain Afflelou, duettistes rarement d’accord, sauf sur ce point. Quand il parle des banquiers ou des patrons des grandes entreprises publiques, le fondateur de Nouvelles Frontières n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il reproche aux premiers de ne jamais prêter qu’aux seconds et à ces derniers d’accaparer les médias avec les effets désastreux de leur gestion. Bref il observe  » un traitement discriminatoire des petits patrons qui font avancer l’économie et qui sont systématiquement floués et occultés ». Et d’inviter tous les petits entrepreneurs à s’organiser pour constituer un groupe de pression sur les pouvoirs publics, notamment au niveau des procédures de création  » Que les fonctionnaires nous permettent d’entreprendre plus facilement, conclut-il, c’est la moindre des choses « . Et toc !


Vous n’êtes pas encore venu au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) ? Alors, tout de suite une bonne nouvelle : vous avez évité la cohue de l’ouverture ce matin ! Qu’importe, ça fait plaisir de voir la France des petites entreprises en marche et des centaines de personne déjà mobilisées dès 8h30 au bureau d’accueil du Palais des Congrès. Beaucoup de dynamisme et de convivialité de bon matin, de la bonne humeur, un peu de mauvaise aussi : « Où sont les hôtesses ? Je n’ai pas reçu mon badge. Je n’arrive pas à me connecter à Internet, etc. »À peine sorti du parking, de grandes affiches nous annoncent la couleur : « Pour votre ascension sociale, prenez le prochain escalator ». Je comprends mieux ce que me disaient les organisateurs : « Nous sommes fournisseurs officiels d’enthousiasme aux petites entreprises ». Et bien ça marche, toutes les conférences du matin sont assaillies. Je me fraye sans attendre un passage dans le forum « Entreprendre au féminin » car la grande salle Passy est déjà presque pleine.

Aujourd’hui, on recense 570 000 les femmes chefs d’entreprises, à savoir plus du quart de l’effectif total. Et ce n’est qu’un début. Christophe Dumazer, journaliste à France 3 et professeur à Sup de co qui anime le débat, insiste sur l’explosion des réseaux féminins orientés autour de l’entraide pour la création et la collaboration entre entreprises, comme en témoigne d’ailleurs la présence sur le plateau de Béatrice Jauffrineau, Présidente du Réseau Femmes Business Angels ou encore de Martine Marandel-Joly, Présidente de Femmes Chefs d’Entreprises. La femme est l’avenir de l’entreprise ? Sans aucun doute, compte-tenu des motivations de plus en plus fortes et des soutiens qui peuvent être apportés, soutiens sur lesquels Maria Novak, fondatrice et Présidente de l’ADI fait bien de s’attarder. Pour Caroline Heloin, Responsable de l’Observatoire de l’Égalité Femmes-Hommes à la Mairie de Paris, cet afflux d’ entrepreneuses est d’autant plus souhaitable que dans les 4 ans qui viennent, 450 000 patrons vont rendre leur tablier et que les candidats à la reprise sont insuffisants.

Pour celles ou ceux d’entre-vous qui sont concernés par l’entrepreneuriat au féminin, sachez que Nicole Ameline, Ministre déléguée à la parité et à l’égalité professionnelles sera présente sur le salon demain matin et recevra une délégation de femmes chefs d’entreprises à partir de 9h30. Sinon, ne ratez pas les interventions des « têtes d’affiche » féminines du salon : Tokia Saïfi, Secrétaire d’État au développement durable ou Nicole Notat qui nous parlera de son parcours, de la lutte syndicale à la présidence de sa propre entreprise Vigéo (Forum « Développement durable », mercredi 14h). Autre rendez-vous, de charme, avec Tina Kieffer, Rédactrice en chef de Marie-Claire, qui remettra le Grand Prix Féminin des micro-entreprises (mercredi 17h30, salle Passy).

Il faudra que je vous parle d’une étude très intéressante qui m’a été présentée ce matin sur l’image des petits patrons aux yeux du grand public. Pas triste… mais, désolé, là je dois y aller car c’est bientôt la séance inaugurale.


Quand j’ai accepté cette mission d’envoyé spécial pour le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), je ne me doutais pas que je devrais faire un papier toutes les heures, ni que celui-ci serait instantanément publié sur le web ! L’équipe du salon m’avait affirmé que c’était facile (en tout cas pour la publication) et que si ma plume était aussi alerte que les nouvelles technologies, cela ne devrait pas poser de problèmes. Ce que je ne savais pas non plus, c’est que cela commençait dès aujourd’hui et que tous les abonnés du salon venait de recevoir un e-mail les invitant à consulter en ligne mon journal de bord ! Et bien, nous y voilà ! Je m’appelle Mark et je vous invite à me suivre dans les coulisses du seul événement national exclusivement dédié aux indépendants et aux petites entreprises. Et il s’en passe des choses ! Je vous indiquerai aussi les rendez-vous à ne pas manquer pour que vous puissiez mieux préparer votre visite. Parce que, dites, vous ne croyez tout de même pas que j’allais TOUT vous raconter !…

Alors pour me suivre et rester à la pointe de l’information, mettez dès maintenant mon tableau de bord dans vos favoris.
À bientôt en ligne et sur le salon !


C’est l’histoire d’un type formidable : il fait fortune comme consultant, puis faillite comme entrepreneur. Vous pensez qu’il va rejoindre sagement le bercail des cabinets-conseils ? Que nenni !Il récidive le bougre, et remonte la même entreprise, cette fois-ci pour de bon : le succès est au rendez-vous. C’est beau comme du Kipling. Vous savez : « Si tu peux voir détruit l’œuvre de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, tu seras un homme mon fils ».

Ce type formidable, c’est Philippe Bloch, auteur du très fameux « Service Compris », plus de 500 000 exemplaires vendus, patron de Colombus Café, la première chaîne d’expresso bars en France.
Mais alors, pourquoi vous parler de Philippe Bloch ? D’abord parce que des types formidables, ça ne court pas les rues (ou alors si vite qu’on ne les voit pas passer), ensuite à cause d’une actualité chargée avec la sortie chez Robert Laffont de son nouveau livre « Bienheureux les fêlés (ils laissent passer la lumière) », une grande rasade d’optimisme pour requinquer les entrepreneurs, une vraie panacée qui devrait être remboursé par la sécurité sociale. Enfin parce qu’en prévision de son intervention au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), je me suis invité à une conférence exceptionnelle qu’il donnait dans le cadre d’une convention pour une grande entreprise de location de véhicules.

Ce qu’il y a de bien avec Philippe Bloch, c’est qu’au bout de quelques minutes d’échange, vous ne voyez aucune raison valable pour ne pas être à la hauteur de vos rêves les plus fous. Parce qu’il sait vous convaincre que les réussites les plus spectaculaires s’obtiennent à coup de petites victoires et de petites attentions pour vos clients. Que pour bien servir 100 000 cafés, il suffit de servir 1 café à chaque client, 100 000 fois ». Pour nous faire partager son sens du « service compris », il multiplie les citations. Les philosophes taoïstes : « Celui qui ne sourit jamais n’ouvre pas boutique », Jean Claude Decaux « Ma fierté, c’est d’avoir inventé le seau d’eau et la peau de chamois » Cocteau pour qui « Un con qui marche vaut mieux que 100 intellectuels assis » ou tel patron américain dont le job consiste à « importer de l’angoisse et exporter de l’enthousiasme ». De l’enthousiasme, Philippe Bloch en a à revendre et, bonne nouvelle, il le partagera gratuitement avec vous au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises). Ça ne se refuse pas, non ?

Philippe Bloch interviendra au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) ce mercredi 24 septembre au Forum Création et Reprise, lors de la conférence « Faut-il être fou pour créer son entreprise en France aujourd’hui ? ».

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Partages d’expertise, nouvelles tendances, contenus pratiques … Le blog du Salon SME a pour vocation d’informer les créateurs, indépendants et dirigeants de petites entreprises parmi lesquelles se trouvent les PME et les ETI de demain. « Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller. » – T.S. Elliot.

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