Cap vers le succès durable.

Comment passe-t-on du statut de petite entreprise à celui de célébrité reconnue par ses pairs ? Est-ce que l’on décide de franchir ce cap et quand ? Grandir, est-ce une fin en soi ? Pour répondre à ces questions stratégiques, Maxime Aïach (Acadomia), Laurent Amar (Monceau Fleurs), Charles Beigbeder (Poweo) et Charles Lahmi (Lulu Castagnette) ont évoqué, en chefs d’entreprises chevronnés, leur parcours gagnant et souvent semés d’embûches…

« Le premier cap, c’est tout simplement le premier client, déclare Charles Begbeder. Vient dans la foulée l’organisation pour pouvoir en satisfaire des milliers ». Avec bientôt 100 000 clients professionnels, Poweo, commerçant discounter d’énergie a bâti son succès sur un concept simplissime : « pas besoin de modifier votre installation électrique, il n’y a que la facture qui change » et une approche marketing finement segmentée par secteurs d’activité.

« Les opportunités, il faut être le premier à les saisir, sinon une autre entreprise prendra les risques à votre place, mais aussi l’avantage sur le marché ». Pour Charles Lhami, ce sont les événements qui ont poussé Lulu Castagnette à grandir, innover, développer, exporter… Rester agile semble d’ailleurs l’obsession partagée par ces managers de choc. « Le plus dangereux, c’est quand ça marche », surenchérit Laurent Amar avec un brin de provocation. « Lorsqu’avec les patrons de notre réseau franchisé, on s’est mis à se taper sur le ventre, j’ai repris le contrôle : ok on a fait +20, mais pourquoi pas plus ? » C’est ainsi qu’il a abandonné le projet d’un déménagement dans des bureaux luxueux. « Je ne voulais pas que l’on s’endorme dans les lambris. L’argent a finalement été investi dans un projet de développement ambitieux et risqué. « Nous devons nous-mêmes rester une PME performante, confirme Charles Begbeder, sans quoi nous aurions nous aussi les mêmes lourdeurs qu’EDF à gérer.

Le succès de Maxime Aïache n’est plus à présenter. Acadomia, n°1 du soutien scolaire à domicile emploie aujourd’hui 440 personnes, anime un réseau de 20 000 professeurs indépendants pour assurer le succès scolaire de 80 000 élèves. C’est peut-être lui qui nous illustre le mieux les caps à franchir.
« Le premier cap, commence-t-il, c’est celui de la conduite entrepreneuriale : avoir d’emblée une vision d’un projet à grande échelle. Dans le cas d’Acadomia, rien de moins que de devenir la référence du soutien scolaire dans un marché qui jusqu’alors n’était pas structuré. Il s’agit ensuite de bien gérer la croissance. « Cela suppose, poursuit-il, que chaque collaborateur ait son propre projet à développer et soit motivé par la progression du groupe. C’est la vertu de notre organisation en petites agences dont chacune se mobilise sur sa propre courbe de performances. Lorsque l’ambition du projet est ainsi maintenue à son comble en permanence, conclut-il, on est peu à peu mis exposé tous les jours à des signes objectifs qui montrent que l’on franchit des caps importants. Quand par exemple un collaborateur féru de communication nous convainc pour la première fois qu’il faut acheter un spot de TV 80 000 euros parce qu’il correspond parfaitement à notre audience ou encore que l’on nous sollicite pour participer à des road shows d’actionnaires à Londres et à New York…

Toutes ces ambitions et ces succès ont su galvaniser les entrepreneurs présents à cette conférence. Si vous voulez vous aussi faire votre moisson d’énergies, d’expériences et de conseils en développement d’entreprise, pourquoi ne pas venir demain ? C’est la journée spéciale des petites entreprises qui ont franchi le cap des 5 ans. Venez par exemple à la grande conférence, de 12h à 13h30 en salle Maillot. Quand on sait que seule une entreprise sur deux franchi ce cap de la pérennité, nous serons certainement nombreux à vouloir lui demander comment elle s’y est prise, non ?

En direct du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), je vous dis à bientôt !


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