[Bonnes feuilles] – Exceller en personal branding : la maîtrise du pitch

Le personal branding consiste à appliquer les stratégies efficaces du marketing traditionnel à l’individu. Réussir dans cette démarche implique de gérer votre trajectoire professionnelle de manière similaire à la gestion d’une marque d’entreprise. Découvrez les clés pour maîtriser votre pitch dans cet extrait du livre : La boîte à outils du freelance.

 

 

 

En baseball américain, le pitch, c’est le fait de lancer la balle pour commencer la partie. De la même manière, cela indique la capacité du freelance à se mettre en scène et dans la posture du joueur de baseball pour présenter un projet de manière concise et percutante à ses interlocuteurs. L’art de pitcher pour un freelance est donc sa capacité à prendre la parole de façon structurée, claire et percutante. Plus que tout autre, le freelance doit maîtriser son pitch afin d’atteindre son but : donner envie à son interlocuteur de faire appel à lui plutôt qu’à un concurrent !

 

Pourquoi utiliser le pitch ?

L’objectif

Partant du constat que nous avons rarement deux fois l’occasion de faire bonne impression, il est donc impératif pour tout freelance de maîtriser l’art du pitch. Cette prise de parole a pour objectif de convaincre et provoquer une réaction positive. Et plus généralement de savoir parler de soi et de son activité sans hésitations ni bégaiements !

 

Le contexte

Au moment où il démarre son activité mais également à chaque fois qu’il fait évoluer son offre de services, le freelance doit travailler son discours afin de ne pas se laisser surprendre et être fluide face à son interlocuteur.

 

Comment utiliser le pitch ?

Les étapes

Le pitch doit être un résumé rapide mais efficace du profil ou de l’offre du freelance.

  1. Chronométrer son pitch : idéalement 45 secondes (on parle aussi d’elevator pitch) et au plus 3 minutes pour garantir l’attention maximale de son interlocuteur.
  2. Synthétiser au maximum ses idées ou concepts pour n’en garder que l’essentiel : allez droit au but ! Vous aurez le loisir de développer plus tard, si vous passez cette première étape.
  3. Travailler son argumentation et savoir précisément ce qu’il est important de mettre en avant.
  4. Connaître son interlocuteur et adapter son discours en conséquence : rien de pire qu’un pitch générique qui n’a pas été pensé par rapport aux spécificités de celui qui l’écoute.
  5. Avoir l’envie de marquer les esprits et de vous différencier afin de créer une préférence durablement :
    • Réussissez cette prise de contact grâce à un discours authentique et en montrant à votre interlocuteur que vous êtes à son écoute et que vous vous intéressez à lui : créez un climat de bienveillance grâce à votre empathie.
    • Utilisez des images, métaphores ou encore des exemples empruntés au quotidien de votre interlocuteur pour illustrer votre propos. Il sera d’autant plus prêt à vous suivre que vous lui parlerez de sujets qui le touchent de près.
  6. Déterminez un message clé à faire passer, et répétez-le plusieurs fois : la répétition fixe la notion !

 

Méthodologie et conseils

Tout individu ne peut retenir qu’un nombre limité d’informations à la fois. Préférez pour chaque pitch (vous pouvez en définir plusieurs en fonction de vos cibles et objectifs) ne pas développer plus de trois idées fortes et un message clé. Pour bien ancrer votre pitch auprès de votre interlocuteur, répétez au moins trois fois chaque idée principale. Ayez à l’esprit que le pitch n’est qu’une porte d’entrée pour donner envie à votre client d’en savoir plus et d’aller plus loin avec vous. Il doit être le déclencheur de prise de rendez-vous pour aller plus loin dans la connaissance et l’argumentation.

 

Avant de vous lancer

  • Mettez-vous à la place de votre interlocuteur et imaginez ce qui le fait « vibrer ».
  • Ayez confiance en vous.
  • Mettez-vous en scène.

 

 

Cet article est extrait du livre : La boîte à outils du freelance

 

 

A propos de l’auteur :

Stéphanie Moran est diplômée Sup de Co (Kedge Business School) puis formée en Master 2 Communication au Celsa. Elle démarre sa carrière au sein de grands groupes, avant de se lancer dès 2005 dans l’aventure du freelancing. Consultante et coach en marketing et communication, partenaire formation de la Cegos, elle conseille aussi bien les managers en entreprise que les freelances.

 

 

 

 

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