Flash-back sur un mercredi de folie !


Dès 9h30 plusieurs centaines de personnes étaient postées devant la salle Passy pour le grand forum des consultants. Malheureusement, le plus grand espace du salon réservé pour l’occasion ne pouvait pas accueillir tout-le-monde. Si vous comptez venir aujourd’hui, un conseil : arrivez une demi-heure avant l’horaire prévu de votre conférence, sans quoi vous risquez de trouver porte close. En effet, tous les événements du salon étant gratuits, il n’a pas de système de réservation. Face à une déception bien compréhensible, les organisateurs ont fait preuve de réactivité en reprogrammant le forum en fin de matinée et tout le monde y a trouvé son compte.

Consultants, plus qu’un métier, un engagement de vie.

Durant cette matinée, j’ai été impressionné par la qualité de l’audience : des personnes concentrées, curieuses, motivées et studieuses. Aucun dilettantisme dans ce parterre de professionnels habités par leur projet. La conférence s’est rapidement transformée en session de questions/réponses au contenu très pragmatique : Quelle tarification pour les prestations ? Comment présenter son devis ? Faut-il être indépendant ou bien rejoindre un cabinet existant ? Durant la phase de prospection, comment en donner suffisamment pour être choisi par un client, mais sans dévoiler les recommandations qui font l’objet d’une facturation ? Comment gérer son stress en phase d’incubation d’un projet ? etc. Yves Pérez qui intervenait pour l’IDCE, organisme de formation pour les entrepreneurs consultants a remarquablement bien mis en valeur l’investissement psychologique et les étapes de maturation nécessaires pour migrer du salariat vers le consulting. De nombreux créateurs ont pu ainsi quitter la salle avec de précieuses clés méthodologiques pour gérer en confiance cette mutation culturelle et sociale.

Le Grand Prix des micro-entreprises : le rendez-vous des idées, des énergies et de la passion d’entreprendre.

En présence de Renaud Dutreil, Secrétaire d’État aux petites et moyennes entreprises, au commerce et à l’artisanat, l’événement réunissait les représentants des sociétés partenaires : Viking Direct, le groupe Marie Claire, International Paper, La compagnie de femmes et l’EDC (École des Dirigeant et Créateurs d’entreprises). Sur plus de 1000 dossiers remis, 6 finalistes avaient été sélectionnés et compte-tenu de leur qualité, on comprend l’embarras du jury pour déterminer les deux lauréats. Webcrèche propose un service d’information par Internet entre les responsables de crèches et les parents, La boutique des inventeurs développe des magasins-testeurs dédiés aux innovations avant que celles-ci ne soient industrialisées, Sport Pluriel lance « Championne », le magazine dédié au sport féminin et Biocetis réunit des médecins et chercheurs réalisant des prothèses orthopédiques. Voilà pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’être retenus. Quant aux lauréats : Coccinelle propose des animations artistiques pour les enfants et Little Big Road, des guides touristiques sur mesure pour les clients des tour opérators. Qu’avaient-ils de plus aux yeux du jury ? Pour Cocinnelle, une dimension éthique de proximité qui favorise les échanges dans quartier isolé et difficile. Pour Little Big Road, une démarche originale de personnalisation du service et un projet de développement à l’international logique et réaliste qui méritait tous les encouragements. Cette remise de prix où des mico-entrepreurs ont pu avec cœur et humour faire partager leur passion, mais aussi leurs doutes et leurs difficultés, fut l’occasion pour Renaud Dutreil de rappeler l’action du gouvernement qui selon son expression effectue à présent « le SAV (Service Après Vote) des nouvelles lois qui contribuent à sécuriser, accompagner et financer les petites entreprises ». Les premiers bilans sont encourageants puisque la France rattrape son retard sur ses partenaires européens avec un nombre de créations d’entreprise en hausse de près de 20 %. En remerciant Renaud Dutreil pour ces initiatives, Alain Bosetti, Président du salon a conclu en remerciant tous les sponsors pour leur soutien et les 20 000 visiteurs pour leur enthousiasme : « On peut décréter des lois pour favoriser la création d’entreprise, mais pas l’enthousiasme et le courage des créateurs » a-t-il conclu.

Nouveauté exclusive : les premiers Speed Business Meetings® arrivent.


Ne ratez sous aucun prétexte la nouvelle attraction pour entrepreneurs, lancée en exclusivité par le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) : les Speed Business Meetings. De quoi s’agit-il ? D’une fantastique machine à créer des contacts entre petites entreprises pour les mettre en réseau, le tout en un temps record. Le principe est directement inspiré des speeds datings bien connus des célibataires . Draguer, tout le monde y pense, personne n’ose. Et bien, quand il s’agit de faire du business, c’est un peu la même chose. Comment faire pour briser la glace ? La recette est simple. Prenez 60 personnes réunies autour d’un thème, et réparties dans la même salle par groupe de 6. Confiez à un animateur professionnel la gestion des opérations. Chaque participant se voit attribué un numéro de 1 à 6. Lorsque son numéro est appelé, il dispose d’une minute pour se présenter à son groupe. Au coup de sifflet, il passe la parole à son voisin. Quand un set est terminé (6 présentations), les participants échangent rapidement leurs cartes et l’animateur les invite à se regrouper par numéro. De nouveaux groupes se forment et un nouveau set peut commencer. Au final, en une heure, chaque participant aura noué une soixantaine de contacts.

Vous ne pouvez pas imaginer l’enthousiasme que cette formule simple et ludique a suscité : les visiteurs du salon se sont précipités sur ces opportunités de rencontres qui ont le mérite de lever toutes les inhibitions et d’éviter toute perte de temps. Passées les premières minutes d’observation, les plus timides sont rentrés à leur tour dans l’arène et en fin de journée les sessions accueillaient jusqu’à 100 participants ! La chaîne LCI sera présente au salon toute la journée de demain pour couvrir ce nouveau mode révolutionnaire de relations professionnelles. Dépêchez-vous d’y participer. Les prochains Speed Business Meetings auront lieu:
Mercredi 12h30 : spécial consultants, salle Passy.
Jeudi 13h30 : spécial innovation, salle Passy.
Jeudi 18h30 : spécial export, salle Passy.

Surtout, venez en avance car le speed business ne sourit pas aux retardataires…

Les Français sont-ils réconciliés avec les entrepreneurs et la création d’entreprise ?


On peut en douter si l’on se reporte à une étude récente de la société Créatest sur une base représentative de 5000 internautes et dont les résultats faisaient ce matin l’objet d’une conférence. Si 13 millions de Français rêvent de créer un jour une entreprise, leur opinion de l’entrepreneur reste au fond peu valorisante. Interrogé sur les mobiles de ceux qui ont effectivement franchi le pas, ils donnent en premières réponses : la difficulté à supporter la hiérarchie (58 %), la volonté de gagner plus (57 %) ou de sortir du chômage (56%). Quant à la motivation pour une idée nouvelle, elle arrive bonne dernière et n’est citée que par 27 % d’entre eux. De même quand on leur demande de se représenter le créateur d’entreprise, ils lui attribue volontiers de l’ambition (80 %) et du courage (76%), sans pour autant que cela génère chez eux une quelconque admiration (seulement 20 % des citations). Bref, on voit se dessiner en creux le portrait robot d’un associal, ex-chômeur et arriviste. A bon entendeur…

Ce thème de l’entrepreneur mal-aimé devait d’ailleurs être repris par les intervenants de la conférence inaugurale. Entre autres invités, Guillaume Roquette, rédacteur en chef de l’entreprise recevait cet après-midi sur son plateau, Jacques Maillot et Alain Afflelou, duettistes rarement d’accord, sauf sur ce point. Quand il parle des banquiers ou des patrons des grandes entreprises publiques, le fondateur de Nouvelles Frontières n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il reproche aux premiers de ne jamais prêter qu’aux seconds et à ces derniers d’accaparer les médias avec les effets désastreux de leur gestion. Bref il observe  » un traitement discriminatoire des petits patrons qui font avancer l’économie et qui sont systématiquement floués et occultés ». Et d’inviter tous les petits entrepreneurs à s’organiser pour constituer un groupe de pression sur les pouvoirs publics, notamment au niveau des procédures de création  » Que les fonctionnaires nous permettent d’entreprendre plus facilement, conclut-il, c’est la moindre des choses « . Et toc !


Vous n’êtes pas encore venu au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) ? Alors, tout de suite une bonne nouvelle : vous avez évité la cohue de l’ouverture ce matin ! Qu’importe, ça fait plaisir de voir la France des petites entreprises en marche et des centaines de personne déjà mobilisées dès 8h30 au bureau d’accueil du Palais des Congrès. Beaucoup de dynamisme et de convivialité de bon matin, de la bonne humeur, un peu de mauvaise aussi : « Où sont les hôtesses ? Je n’ai pas reçu mon badge. Je n’arrive pas à me connecter à Internet, etc. »À peine sorti du parking, de grandes affiches nous annoncent la couleur : « Pour votre ascension sociale, prenez le prochain escalator ». Je comprends mieux ce que me disaient les organisateurs : « Nous sommes fournisseurs officiels d’enthousiasme aux petites entreprises ». Et bien ça marche, toutes les conférences du matin sont assaillies. Je me fraye sans attendre un passage dans le forum « Entreprendre au féminin » car la grande salle Passy est déjà presque pleine.

Aujourd’hui, on recense 570 000 les femmes chefs d’entreprises, à savoir plus du quart de l’effectif total. Et ce n’est qu’un début. Christophe Dumazer, journaliste à France 3 et professeur à Sup de co qui anime le débat, insiste sur l’explosion des réseaux féminins orientés autour de l’entraide pour la création et la collaboration entre entreprises, comme en témoigne d’ailleurs la présence sur le plateau de Béatrice Jauffrineau, Présidente du Réseau Femmes Business Angels ou encore de Martine Marandel-Joly, Présidente de Femmes Chefs d’Entreprises. La femme est l’avenir de l’entreprise ? Sans aucun doute, compte-tenu des motivations de plus en plus fortes et des soutiens qui peuvent être apportés, soutiens sur lesquels Maria Novak, fondatrice et Présidente de l’ADI fait bien de s’attarder. Pour Caroline Heloin, Responsable de l’Observatoire de l’Égalité Femmes-Hommes à la Mairie de Paris, cet afflux d’ entrepreneuses est d’autant plus souhaitable que dans les 4 ans qui viennent, 450 000 patrons vont rendre leur tablier et que les candidats à la reprise sont insuffisants.

Pour celles ou ceux d’entre-vous qui sont concernés par l’entrepreneuriat au féminin, sachez que Nicole Ameline, Ministre déléguée à la parité et à l’égalité professionnelles sera présente sur le salon demain matin et recevra une délégation de femmes chefs d’entreprises à partir de 9h30. Sinon, ne ratez pas les interventions des « têtes d’affiche » féminines du salon : Tokia Saïfi, Secrétaire d’État au développement durable ou Nicole Notat qui nous parlera de son parcours, de la lutte syndicale à la présidence de sa propre entreprise Vigéo (Forum « Développement durable », mercredi 14h). Autre rendez-vous, de charme, avec Tina Kieffer, Rédactrice en chef de Marie-Claire, qui remettra le Grand Prix Féminin des micro-entreprises (mercredi 17h30, salle Passy).

Il faudra que je vous parle d’une étude très intéressante qui m’a été présentée ce matin sur l’image des petits patrons aux yeux du grand public. Pas triste… mais, désolé, là je dois y aller car c’est bientôt la séance inaugurale.


Quand j’ai accepté cette mission d’envoyé spécial pour le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), je ne me doutais pas que je devrais faire un papier toutes les heures, ni que celui-ci serait instantanément publié sur le web ! L’équipe du salon m’avait affirmé que c’était facile (en tout cas pour la publication) et que si ma plume était aussi alerte que les nouvelles technologies, cela ne devrait pas poser de problèmes. Ce que je ne savais pas non plus, c’est que cela commençait dès aujourd’hui et que tous les abonnés du salon venait de recevoir un e-mail les invitant à consulter en ligne mon journal de bord ! Et bien, nous y voilà ! Je m’appelle Mark et je vous invite à me suivre dans les coulisses du seul événement national exclusivement dédié aux indépendants et aux petites entreprises. Et il s’en passe des choses ! Je vous indiquerai aussi les rendez-vous à ne pas manquer pour que vous puissiez mieux préparer votre visite. Parce que, dites, vous ne croyez tout de même pas que j’allais TOUT vous raconter !…

Alors pour me suivre et rester à la pointe de l’information, mettez dès maintenant mon tableau de bord dans vos favoris.
À bientôt en ligne et sur le salon !


C’est l’histoire d’un type formidable : il fait fortune comme consultant, puis faillite comme entrepreneur. Vous pensez qu’il va rejoindre sagement le bercail des cabinets-conseils ? Que nenni !Il récidive le bougre, et remonte la même entreprise, cette fois-ci pour de bon : le succès est au rendez-vous. C’est beau comme du Kipling. Vous savez : « Si tu peux voir détruit l’œuvre de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, tu seras un homme mon fils ».

Ce type formidable, c’est Philippe Bloch, auteur du très fameux « Service Compris », plus de 500 000 exemplaires vendus, patron de Colombus Café, la première chaîne d’expresso bars en France.
Mais alors, pourquoi vous parler de Philippe Bloch ? D’abord parce que des types formidables, ça ne court pas les rues (ou alors si vite qu’on ne les voit pas passer), ensuite à cause d’une actualité chargée avec la sortie chez Robert Laffont de son nouveau livre « Bienheureux les fêlés (ils laissent passer la lumière) », une grande rasade d’optimisme pour requinquer les entrepreneurs, une vraie panacée qui devrait être remboursé par la sécurité sociale. Enfin parce qu’en prévision de son intervention au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), je me suis invité à une conférence exceptionnelle qu’il donnait dans le cadre d’une convention pour une grande entreprise de location de véhicules.

Ce qu’il y a de bien avec Philippe Bloch, c’est qu’au bout de quelques minutes d’échange, vous ne voyez aucune raison valable pour ne pas être à la hauteur de vos rêves les plus fous. Parce qu’il sait vous convaincre que les réussites les plus spectaculaires s’obtiennent à coup de petites victoires et de petites attentions pour vos clients. Que pour bien servir 100 000 cafés, il suffit de servir 1 café à chaque client, 100 000 fois ». Pour nous faire partager son sens du « service compris », il multiplie les citations. Les philosophes taoïstes : « Celui qui ne sourit jamais n’ouvre pas boutique », Jean Claude Decaux « Ma fierté, c’est d’avoir inventé le seau d’eau et la peau de chamois » Cocteau pour qui « Un con qui marche vaut mieux que 100 intellectuels assis » ou tel patron américain dont le job consiste à « importer de l’angoisse et exporter de l’enthousiasme ». De l’enthousiasme, Philippe Bloch en a à revendre et, bonne nouvelle, il le partagera gratuitement avec vous au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises). Ça ne se refuse pas, non ?

Philippe Bloch interviendra au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) ce mercredi 24 septembre au Forum Création et Reprise, lors de la conférence « Faut-il être fou pour créer son entreprise en France aujourd’hui ? ».

UEA

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