Interview de Catherine Barbaroux : comment devenir un micro-entrepreneur avec le soutien de l’ADIE.
La création d’entreprise est une perspective professionnelle alléchante, en particulier chez les jeunes qui y voient une façon de développer des projets nouveaux, d’évoluer rapidement dans leur carrière et surtout de rester autonomes.
Ces jeunes porteurs de projets se caractérisent par des ambitions affirmées, des savoir-faire innovants et des convictions fortes. Ils semblent tout avoir pour réussir dans une démarche entrepreneuriale, mais manquent souvent de fonds pour développer leurs projets.
En effet, la création d’une entreprise nécessite un capital initial, qu’ont parfois du mal à mobiliser les plus jeunes ou les futurs créateurs en situation de précarité.
C’est pour soutenir ces porteurs de projets et encourager la création d’entreprise en France que le réseau ADIE propose des solutions de micro-crédit. Sa Présidente, Catherine Barbaroux, nous présente les ambitions et les enjeux de ce projet, à l’occasion d’une interview donnée lors du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012.
Elle nous explique tout d’abord que l’objectif de son association est d’accompagner, par un financement, des créateurs d’entreprises qui n’ont pas accès au crédit bancaire classique, notamment faute d’une épargne suffisante.
Mais au-delà des solutions de financement avantageuses, l’ADIE propose également des services de conseil en développement commercial, d’aide au choix des statuts juridiques ou encore d’appui administratif et comptable.
Catherine Barbaroux nous explique ensuite que les campagnes de l’ADIE sont essentiellement tournées vers les jeunes, avec la mise en place de fonds de prêts spécifiques à taux zéro et associés à des offres d’accompagnement renforcées.
Elle nous présente cette association comme une initiative qui vise à réduire le décalage entre la forte envie de créer en France, notamment chez les jeunes et des offres d’accompagnement limitées, à la mesure des capitaux investis.
Par ailleurs, Catherine nous explique que l’association ne refuse aucun projet, à condition que ce dernier soit réaliste et bien préparé.
Elle évoque également certains secteurs particulièrement porteurs, comme les services à la personne ou encore les métiers de la transition écologique.
Enfin, Catherine Barbaroux lance un message aux futurs micro-entrepreneurs : « Ne pas hésiter à se faire accompagner, car beaucoup de projets échouent faute de préparation, d’accompagnement et de fonds propres ».
Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité de l’interview de Catherine Barbaroux au Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012 :
Commentaires