Top 3 des questions les plus posées par les auto-entrepreneurs !

Top 3 des questions les plus posées par les auto-entrepreneursEn tant qu’auto-entrepreneur, il est courant de se poser de nombreuses questions sur la gestion de votre microentreprise, en particulier lorsqu’il s’agit de comptabilité et de déclarations. Grâce à l’accompagnement de plus de 5000 autoentrepreneurs en 5 ans avec Superindep.fr, nous avons remarqué que certains sujets reviennent régulièrement. Dans cet article, nous allons répondre aux trois questions les plus fréquemment posées par les autoentrepreneurs afin de vous expliquer point par point tout ce que vous devez absolument savoir en autoentreprise !

 

Est-ce que je peux récupérer la TVA avec mon auto-entreprise ?

Oui, car tout professionnel qui facture la TVA peut aussi la récupérer sur ses dépenses.

A peu près tous les autoentrepreneurs savent qu’ils n’ont pas de TVA à gérer par défaut (une autoentreprise est en franchise en base de TVA à la création, c’est à dire qu’elle ne collecte pas de TVA et ne peut pas non plus en déduire).

Cette franchise en base n’est plus applicable lorsque l’autoentrepreneur atteint un certain niveau de Chiffres d’Affaires.

En revanche peu d’autoentrepreneurs savent :

  • Qu’ils peuvent passer à la TVA avant d’atteindre le seuil si ils le souhaitent.
  • Qu’ils peuvent récupérer la TVA sur leurs dépenses s’ ils y sont soumis (ils confondent le fait de ne pas pouvoir déduire de frais avec le fait de ne pas pouvoir récupérer la TVA)

Donc en réalité, la plupart des autoentrepreneurs qui travaillent avec des professionnels ont tout intérêt à passer à la TVA puisque :

  • Leurs clients se fichent de payer de la TVA (qu’ils récupèrent aussi par ailleurs)
  • Ils pourront ainsi récupérer leur TVA et faire des économies

 

Qu’est-ce que je dois payer comme taxes et impôts en autoentreprise ?

Pour assurer ses obligations sociales et fiscales, un autoentrepreneur doit gérer 4 impôts et taxes. Cela représente les charges de l’autoentrepreneur.

La TVA n’est pas une charge, puisque c’est une taxe transparente pour l’entrepreneur, elle est payée par le client final.

 

Les cotisations sociales de l’auto-entrepreneur

Les cotisations sociales des autoentrepreneurs sont déterminées en fonction de leur chiffre d’affaires (CA). Pour ce faire, les autoentrepreneurs doivent déclarer leur CA mensuellement ou trimestriellement sur le site internet de l’URSSAF. Une fois le CA saisi, le montant des cotisations est calculé automatiquement en fonction du taux applicable à l’activité exercée en autoentreprise.

Ces cotisations couvrent en particulier la santé et la retraite des autoentrepreneurs.

 

La contribution à la formation professionnelle et la taxe pour frais de chambre consulaire

Il s’agit de petits montants (inférieur à 0.3% du CA) qui viennent s’ajouter sur la déclaration URSSAF. La Contribution à la Formation Professionnelle vous donne droit aux remboursements de formation sous conditions.

Les autoentrepreneurs qui exercent une activité commerciale ou artisanale payent aussi la Taxe pour Frais de Chambre Consulaire (TFCC, inférieur à 0.5% du CA)

 

L’impôt sur le revenu en micro-entreprise

Comme tout contribuable français, un autoentrepreneur doit s’acquitter de son impôt sur le revenu. Le calcul de l’impôt pour un autoentrepreneur suit les mêmes règles que pour un salarié, son revenu fiscal de référence est calculé après un abattement forfaitaire qui dépend de l’activité exercée.

Un autoentrepreneur peut aussi choisir de payer son impôt via le Versement Libératoire s’ il y est éligible.

 

La cotisation foncière des entreprises (CFE)

La CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) est un impôt local que les entreprises, y compris les micro-entreprises, doivent verser chaque année. Son montant est généralement calculé en fonction de la surface occupée par l’activité professionnelle, mais chaque commune est libre de fixer le taux de la taxe. Cet outil fiscal peut être utilisé pour stimuler l’activité économique dans certaines zones en appliquant des taux faibles ou nuls.

Les entreprises sont exonérées de la CFE l’année de leur création et ne paient que 50 % de la taxe l’année suivante.

 

Que se passe-t-il si je dépasse le plafond auto-entrepreneur ?

Si un autoentrepreneur dépasse le seuil de CA autorisé pour une autoentreprise, il ne se passe… rien.

En effet peu de personnes le savent mais :

  • On peut dépasser le plafond d’une autoentreprise 1 année, elle n’a pas vraiment de limite
  • En revanche si on dépasse ce plafond 2 années de suite, on perd le régime micro fiscal et micro social

Autrement dit, une autoentreprise qui dépasse exceptionnellement le plafond, ou même qui le dépasserait 1 an sur 2, ne changera pas de régime.

Par contre si le dépassement a lieu 2 années de suite, alors il est préférable d’anticiper la clôture de sa microentreprise au 31/12 afin d’ouvrir une nouvelle société, ce qui sera souvent plus optimisé que de simplement perdre les options de micro.

En effet la perte du régime micro fait basculer automatiquement sur le régime de l’Entreprise Individuel, qui n’est pas forcément le plus adapté à toutes les activités !

 

 

A propos de l’auteur

supeindep.fr

Emilien Pecoul est à l’origine un développeur passionné par son métier qui a démarré sa carrière dans une startup en 2009. Ne parvenant pas à s’épanouir dans ce que les entreprises pouvaient lui proposer, Emilien se lance en Freelance en 2013. Trouvant dans le freelancing une vraie inspiration, ils accompagnent personnellement pendant plusieurs années des dizaines de personnes à se lancer. Son constat : même quand on trouve des clients et des missions, on peut échouer à cause de l’administratif.

C’est pour cette raison qu’en 2018 il cofonde Kickbanking (qui deviendra Superindep en 2021) dans le but de résoudre et anticiper les problèmes administratifs pour les autoentrepreneurs.

 

 

 


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