Gérer son temps, c’est possible ?


Les créatrices et créateurs d’entreprises en ont tous conscience : ils sont « le nez dans le guidon », à fond, 24 heures sur 24, au four et au moulin. Ils ont tendance à tout sacrifier pour leur projet, délaissant parfois leur famille, remisant au second rang de leurs préoccupations leur vie personnelle et négligeant même leur santé. Pourtant, la « gestion du temps » fait partie des aspects incontournables de la réussite d’un projet : il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, et la plupart des experts en management s’accordent pour affirmer qu’il est indispensable de savoir gérer sinon son temps, du moins ses priorités.
Ce n’est certainement pas pour rien qu’une nouvelle forme de management fait de plus en plus d’émules : le « slow management ». A l’instar du « slow food », le slow management vise à procurer le plus de bien-être possible, en éliminant tout ce qui peut contribuer à augmenter le stress. Si le slow management est applicable aux salariés, pourquoi ne pas imaginer en transposer les principes au chef ou futur chef d’entreprise ? Séances de relaxation, espace de sieste, flexibilité des horaires, etc. sont autant de déclinaisons possibles du slow management. Savoir traverser les crises en toute sérénité, être capable de prendre du recul, se donner le temps de la réflexion, etc. font également partie des préceptes de base du slow management.

Et si vous aussi, vous mettiez en place un système de gestion de votre temps qui vous permettra de mener à bien votre projet de création d’entreprise sans pour autant y laisser des plumes ?
Cela passe, à n’en pas douter, par une bonne organisation : cela semble basique, mais avoir un agenda balisé une semaine à l’avance permet tout simplement de ne rien oublier, d’avoir une vue globale sur le travail à venir, mais aussi sur les moments de liberté, et sur les plages de temps réservées pour soi-même. La gestion de la charge de travail est un aspect important de la vie du futur chef d’entreprise : c’est cela aussi, être « seul maître à bord » !
Il s’agit finalement plus de hiérarchiser ses priorités, et c’est essentiel !
L’autre aspect de la gestion du temps que l’on peut tendre à remiser de côté est l’anticipation : c’est-à-dire savoir se projeter, mais aussi se fixer quelques objectifs simples pour dans un mois, dans trois mois, ou même dans un an.

Enfin, n’oubliez pas vos proches, et vous-même, pensez à souffler : une vie professionnelle bien remplie et trépidante ne doit pas vous empêcher de passer du temps en famille, entre amis, de prendre des jours de repos, de faire du sport, de vous distraire, de vous relaxer, sans culpabiliser. Le créateur d’entreprise doit également accepter d’être parfois moins efficace : on ne peut pas être au top tout le temps ! Et parfois, justement, en faisant une pause, les choses décantent et de bonnes idées émergent !

Et vous, comment gérez-vous votre temps ? Etes-vous un(e) adepte de la « todo list » ? Quelles sont vos astuces pour hiérarchiser vos priorités ? Venez les partager avec nous sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

Création d’entreprise : place aux femmes !


Les femmes, bien que de plus en enclines à se lancer dans la création d’entreprise, ne sont pas aussi nombreuses que les hommes : les données et études de l’Agence pour la Création d’Entreprise (APCE) indiquent en effet qu’environ 30 % des créations d’entreprises sont le fait des femmes. Cette part, qui a plus que doublé en une quinzaine d’années, montre qu’il existe encore quelques obstacles, réels ou ressentis comme tels, à la création d’entreprise au féminin.

D’après l’APCE, certains secteurs sont nettement plus féminisés : les services, (74 % de créations par des femmes), la santé (63 %), l’éducation (44 %), l’hôtellerie-restauration (41 %)  et le commerce de détail (40 %), tandis que d’autres secteurs, comme la construction, le commerce-réparation automobile et les activités financières sont très peu concernés par la création d’entreprise au féminin. Par ailleurs, si les femmes orientent leur création d’entreprise prioritairement sur certains secteurs d’activité, elles démarrent leur projet avec un capital moindre, puisqu’elles sont seulement 12 % à investir plus de 40 000 euros. Les données de l’APCE indiquent également, et c’est une information essentielle, que près de 7 femmes sur 10  considèrent que la création d’entreprise est plus épanouissante que le salariat.

Cependant, si elles ne représentent que 30 % des créateurs d’entreprise, c’est qu’elles n’osent pas toutes sauter le pas : il semblerait en effet qu’elles redoutent de ne pas pouvoir concilier vie professionnelle et vie personnelle. Elles estiment également qu’elles n’ont pas toujours les compétences nécessaires pour mener à bien leur projet. Le manque de confiance en soi et la crainte de mettre à mal l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle sont des obstacles majeurs à la création d’entreprise par les femmes. Ces années récentes ont par ailleurs vu l’émergence de réseaux, de plus en plus structurés, d’aide et de soutien aux femmes créatrices d’entreprises, comme les Mompreneurs par exemple. Comment envisagez-vous la création d’entreprise au féminin ? Faites-vous partie d’un réseau de femmes entrepreneures ? Pensez-vous que l’entrepreneuriat féminin est spécifique, voire différent ? Toutes ces questions pourront être abordées par les experts intervenant au prochain Salon des microentreprises. D’ailleurs, cette édition 2012 sera l’occasion d’inaugurer la première Journée Nationale des Femmes entrepreneures, organisée par le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), en partenariat avec France Active, et parrainée par la Caisse d’épargne.

Le salon et ses partenaires s’engagent ainsi pleinement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin. Si vous souhaitez nous faire part de vos impressions, de votre expérience sur cette question de la création d’entreprise au féminin, rejoignez-nous sans attendre sur Facebook ou Twitter !

Tout savoir, ou presque, sur l’Accre


L’Accre, c’est quoi, cette bestiole ?
L’Accre, aide aux demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’entreprise, est une exonération partielle des charges sociales pendant une année ou un allègement de cotisations sociales pour une durée maximale de 36 mois, à compter de la date d’affiliation au régime des travailleurs non salariés ou à partir du début de l’activité de l’entreprise, si le bénéficiaire relève du régime général des salariés.

Pour bénéficier de l’Accre, il faut obligatoirement créer ou reprendre une entreprise, à titre individuel ou sous forme de société. Le champ des bénéficiaires est donc finalement plus large qu’on ne pourrait le penser, puisque sont concernés, entre autres : les demandeurs d’emploi indemnisés, indemnisables et les non indemnisés inscrits à Pôle emploi pendant 6 mois au cours des 18 derniers mois, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou leur conjoint / concubin, ainsi que les jeunes de 18 à 25 ans et les personnes de moins de 30 ans non indemnisées ou reconnues handicapées.
Les salariés d’une entreprise en difficulté, s’ils décident de reprendre tout ou partie de l’activité de l’entreprise en sauvegarde, en redressement ou en liquidation judiciaire, peuvent être bénéficiaires, sous réserve d’un certain nombre d’engagements concernant le capital de l’entreprise.
D’autres situations peuvent probablement vous faire entrer dans le champ des bénéficiaires de l’Accre, il est donc recommandé de bien se renseigner au moment où vous montez ou finalisez votre projet de création / reprise.

Du point de vue des procédures, la démarche n’est pas si compliquée puisqu’il vous faudra déposer votre demande au Centre de formalité des Entreprises (CFE) en même temps que votre dossier de création ou reprise, ou en tout état de cause, au plus tard dans les 45 jours qui suivent. Dès que votre dossier est complet, le CFE transmet votre dossier à l’URSSAF, qui décide ou non l’octroi de l’Accre. Il est possible de contester la décision de l’URSSAF en déposant un recours auprès de la Commission de recours amiable de l’URSSAF.
C’est le moment délicat de la démarche, puisqu’il faut impérativement respecter les délais, sous peine de se voir refuser définitivement le bénéfice de l’aide.
Certains CFE organisent des réunions d’information sur l’Accre, qui peuvent être particulièrement utiles pour bien comprendre à quoi sert cette aide et comment monter son dossier de demande.

Et vous, connaissez-vous l’Accre ? En avez-vous bénéficié ou comptez-vous faire une demande lorsque vous créerez votre activité ? Considérez-vous que cette aide est un vrai coup de pouce ? Quels en sont, selon vous, les avantages et les inconvénients ?
Vous pourrez poser toutes vos questions sur l’accre aux experts présents sur le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises).

N’hésitez pas non plus à nous faire part de votre retour d’expérience et de vos témoignages sur ce sujet, en nous rejoignant sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

La solitude professionnelle de l’entrepreneur individuel


Comme le coureur de fond ou le gardien de but face au penalty, l’entrepreneur individuel est par définition seul : seul au quotidien, seul pour prendre toutes les décisions importantes concernant son activité. Et ce n’est pas rien.

Pourtant, à certains moments, l’entrepreneur individuel est bien obligé de faire des choix, qui peuvent être déterminants pour l’avenir de son entreprise.
Bien évidemment, le principe de base de l’entrepreneuriat individuel est justement qu’on est le « seul maître à bord ».

On connaît les avantages de cette situation, et on en redoute parfois les inconvénients : comment savoir si l’on ne va pas se tromper ? Comment peser le pour et le contre sans aide extérieure ? Comment prendre le recul nécessaire alors que l’on doit continuer à faire tourner la boutique ?

Toutes ces questions se posent à un moment ou à un autre, et pour y répondre, l’entrepreneur individuel est seul.
Pour rompre avec cette solitude, il est toujours possible de demander conseil à son entourage proche, son « premier cercle », celui de la famille ou des amis, qui auront pour certains, un avis à donner, avis qui ne sera pas toujours éclairé et qui pourra parfois être peu objectif, tant l’affectif y pèsera et traduira une inquiétude plus ou moins bienveillante : « et si tu te cherchais un vrai travail, avec des collègues et une une machine à café ? » est la question susceptible de revenir souvent de la part d’un entourage pour le moins dubitatif…

Mieux vaut certainement se tourner vers l’extérieur : il existe à cet égard de multiples réseaux professionnels, dans lesquels s’impliquer, en particulier des associations locales d’entrepreneurs individuels, plus ou moins spécialisées par secteur d’activité par exemple. Ces réseaux professionnels locaux ne sont pas seulement un lieu d’informations et de formation, mais souvent un vrai lieu d’échanges et de retours d’expériences.

Ils permettent de se rassurer, de repartir du bon pied, de se remotiver. En complément de ces indispensables « respirations professionnelles », le « réseautage » peut aussi se faire directement avec les clients, les fournisseurs, des partenaires d’affaires, en se rendant sur des salons professionnels, en suivant des formations, en assistant à des conférences : à condition de prendre du temps pour le faire, et rétrospectivement, on se rendra compte que ce n’est que très rarement du temps perdu.

Et vous, la solitude professionnelle vous pèse-t-elle parfois ? Avez-vous identifié dans quelles situations vous auriez particulièrement besoin de solliciter les avis ou les conseils d’autres personnes ? Pensez-vous que la solitude est inévitable dans le parcours de l’entrepreneur individuel ?
Vous pourrez échanger avec des experts sur l’ensemble de ces questions lors de l’édition 2012 du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises).

N’hésitez pas non plus à nous faire part de toutes votre vécu et de vos impressions sur ce sujet, en nous rejoignant sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

Dans la jungle des statuts juridiques…


Tout créateur d’entreprise ou porteur de projet se pose à un moment ou à un autre, la question de son futur statut en tant qu’entrepreneur : faut-il créer une société, choisir l’entreprise individuelle et le régime de l’auto-entrepreneur, ou, pourquoi pas, opter pour le portage salarial ou même d’autres formules ?

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On se prépare, on se prépare !


On se prépare, on se prépare !

Dans moins de quatre mois, le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012 ouvrira ses portes. Pour que cette 14e édition soit la plus conviviale, la plus enrichissante et la plus intéressante possible pour vous, nous nous mettons entièrement à votre écoute : notre page Facebook vous est ouverte, nos groupes de discussion sur Viadéo n’attendent plus que vous, etc.. Tous les canaux sont bons pour que vous nous fassiez part de vos multiples questions, de vos interrogations, de vos coups de coeur ou même de vos coups de gueule. N’hésitez pas non plus à exprimer vos doutes, et des doutes, que l’on soit porteur de projet, en phase de lancement d’activité, que l’on vienne de créer son activité ou que celle-ci existe déjà depuis plusieurs semaines, mois ou années, on en a à tout instant !

Notre objectif est que ce Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012 soit une réussite totale, que vous en sortiez informé(e), convaincu(e), rassuré(e) si nécessaire. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de connaître vos attentes, de savoir ce qui vous motive, ce qui vous interpelle, ce qui vous inquiète : pendant ces prochaines semaines, nous vous interrogerons régulièrement, nous interagirons avec vous, créateur(trice) ou dirigeant(e) de TPE.
Nous voulons vous apporter des solutions opérationnelles et des réponses concrètes, mettre des experts à votre service, pour vous accompagner au mieux dans votre parcours, vos choix et vos décisions : c’est le leitmotiv de cette édition 2012.

A bientôt !

UEA

A propos du blog

Partages d’expertise, nouvelles tendances, contenus pratiques … Le blog du Salon SME a pour vocation d’informer les créateurs, indépendants et dirigeants de petites entreprises parmi lesquelles se trouvent les PME et les ETI de demain. « Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller. » – T.S. Elliot.

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