Bien que très nombreuses et pesant fortement dans le paysage économique français, les TPE ne sont pas à la fête en matière de crédit et de financement, loin de là.
Fragilisées par la crise, les TPE restent cependant les parents pauvres des dispositifs de crédit et d’accompagnement pour les entreprises.
Créer son entreprise
Depuis quelques années, l’entrepreneuriat suscite de plus en plus d’intérêt et d’enthousiasme : 1 français sur 3 déclare vouloir un jour reprendre ou créer une entreprise.
Vous voulez, vous aussi, vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? Conseils et bonnes pratiques sur les étapes essentielles pour booster la création de votre entreprise.
L’auto-entrepreneur, contre vents et marées ?
L’indicateur des créations d’entreprises de juin dernier est à nouveau au vert, après deux mois inquiétants de baisse continue.
En juin, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 5,5 %, tous statuts confondus.
Ces données encourageantes publiées par l’INSEE montrent également que les auto-entrepreneurs ont encore le vent en poupe : la reprise des créations d’entreprises est largement tirée par les créations d’auto-entrepreprises. Actuellement, plus d’une création d’entreprise sur deux est le fait d’un auto-entrepreneur, et en juin on dénombrait 27 000 nouveaux auto-entrepreneurs, soit 2 000 de plus que le mois précédent.
Le rythme des nouvelles adhésion au régime auto-entrepreneur semble désormais se stabiliser, puisqu’on en compte environ 25 000 chaque mois.
C’est loin d’être négligeable, et ce bien que le contexte soit des plus incertains.
En effet, il a été envisagé pendant la campagne présidentielle par le candidat François Hollande d’apporter des aménagements au statut d’auto-entrepreneur pour en renforcer le niveau de protection sociale, sans plus de précisions sur la nature et la portée de ces modifications.
Ce projet a été remis sur les rails par Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, qui a estimé que le régime de l’auto-entrepreneur constitue une « concurrence déloyale » pour les petits commerçants et artisans.
Le régime est actuellement en cours d’expertise et un projet de refonte, devrait voir le jour dans les prochaines semaines. D’ores et déjà, l’hypothèse d’une limitation du statut dans le temps est écartée.
Quelle sera la nature des « ajustements » apportés au statut ? La Fédération des auto-entrepreneurs (FDAE) est mobilisée et a fait savoir qu’un certains nombres de points, spécifiques au statut et considérés comme essentiels, ne soient pas modifiés : la franchise en base de TVA, le fonctionnement du régime micro-social et micro-fiscal simplifié, la non-limitation dans le temps et la dispense d’immatriculation au répertoire des métiers et au registre du commerce et des sociétés.
Cette réforme à venir vous inquiète-t-elle ? Envisagez-vous d’ores et déjà un changement de statut ? Pensez-vous finalement créer votre activité sous un autre statut que celui d’auto-entrepreneur ? Le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) organise un cycle de conférences spécifiques aux auto-entrepreneurs : pour y avoir accès et poser toutes vos questions à nos experts, inscrivez-vous gratuitement !
Se poser les bonnes questions…
Avant de se lancer et pour donner à votre projet toutes ses chances de voir le jour, puis de réussir, il est très certainement indispensable de se poser, de bien réfléchir et de se poser les bonnes questions…
Créer une entreprise n’est pas une mince affaire et, la plupart des projets sont le fruit d’une intense réflexion et non d’un simple griffonnage sur un coin de table.
Avoir la certitude que l’on tient une bonne idée est le postulat de départ.
Mais cela ne suffit assurément pas.
Pas de projet sérieux sans business plan ?
Les créateurs d’entreprise sont tous confrontés à l’épreuve de l’élaboration de leur « business plan ». Il constitue une base écrite du projet de création : il permet d’en formaliser et d’en chiffrer les objectifs, et d’en affiner l’équilibre financier et commercial. Il repose sur l’analyse de l’offre et du marché, sur l’évaluation de l’environnement concurrentiel et des ressources nécessaires pour mener à bien le projet.
Dans la jungle des statuts juridiques…
Tout créateur d’entreprise ou porteur de projet se pose à un moment ou à un autre, la question de son futur statut en tant qu’entrepreneur : faut-il créer une société, choisir l’entreprise individuelle et le régime de l’auto-entrepreneur, ou, pourquoi pas, opter pour le portage salarial ou même d’autres formules ?
L’ADIE aide les jeunes entrepreneurs à créer leur micro entreprise
Selon un sondage IFOP, 69% des jeunes entre 18 et 24 ans veulent créer leur micro entreprise. Interviewée à l’occasion du Salon des micro entreprises 2011, Catherine Barbaroux, Présidente de l’ADIE, l’Association pour le projet à l’initiative économique, rappelle les missions de l’ADIE et présente le programme Créajeunes.