Création d’entreprise : les jeunes diplômés ne sont pas enthousiastes…


C’est le moins qu’on puisse dire !

Un sondage mené récemment par le groupe de portage Didaxis (Enquête réalisée auprès de 984 étudiants âgés de 18 à 29 ans et interrogés par téléphone du 1er au 30 juillet 2012) montre en effet que l’entrepreneuriat ne fait pas recette auprès des jeunes diplômés.

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Travailler à domicile,


De nombreux créateurs d’entreprises décident d’installer leur activité à leur domicile. Cette décision est parfois prise volontairement et relève d’un choix personnel, ou parce que l’on n’a pas pu trouver de bureaux à louer ou à partager avec d’autres travailleurs indépendants / entreprises, ou parce que l’on ne dispose pas de la trésorerie suffisante.

Le travail à domicile est possible, que l’on crée une entreprise individuelle ou une société : cette installation doit cependant obéir à quelques règles simples.

– Dans le cas d’une entreprise individuelle, vous pouvez faire de votre adresse personnelle votre adresse professionnelle. Vous pouvez y exercer votre activité, si le règlement de copropriété ou votre bail (si vous êtes locataire) ne l’interdit pas. A noter que dans les communes de plus de 200 000 habitants, vous devez exercer vous-même l’activité dans le logement, qui doit être votre résidence principale. De plus, vous ne pouvez pas y recevoir de clients, ni y stocker des marchandises.

– Dans le cas d’une création de société, rien ne vous empêche en principe, sauf éventuellement votre bail d’habitation, de domicilier le siège social de votre entreprise à votre adresse personnelle, et ce pendant une durée de 5 ans.

Quel que soit votre statut / régime juridique, si vous domiciliez votre activité chez vous, celle-ci ne doit engendrer ni danger, ni nuisance pour votre voisinage.

Outre ces aspects réglementaires, la question du travail à domicile se pose en termes d’organisation, de frontière entre la vie personnelles et la vie professionnelle.

Il est évident que le travail à domicile évite par exemple le stress lié aux déplacements quotidiens pour se rendre au travail. Mais il peut conduire à un certain isolement, et peut être compliqué à organiser, en tout cas plus qu’il n’y paraît…

Il paraît indispensable de bien s’installer, c’est-à-dire d’aménager un espace dédié au travail, le plus isolé possible du reste du logement. A défaut d’avoir une vraie pièce à soi, ce qui est l’idéal, il est nécessaire de se réserver un lieu qui servira de poste de travail. Ensuite, il est crucial de protéger à la fois son temps libre en s’imposant des horaires de travail, et son temps de travail en se tenant à ces horaires, sans se laisser disperser par des tâches annexes ou se laisser déconcentrer par son entourage.

Enfin, il paraît important de s’imposer quelques « rites de passage », de la vie privée à la vie professionnelle : ne pas rester en pyjama, prendre son petit déjeuner avant de consulter ses mails, faire une vraie pause déjeuner, etc. Chacun(e) a le(s) sien(s)…

Pour autant, travailler chez soi, c’est aussi avoir un peu de souplesse dans son organisation, savoir s’accorder des pauses quand on sature et surtout, ne pas établir d’emploi du temps trop strict ou irréaliste !

Et vous, travaillez-vous à domicile ? Avez-vous également une expérience de « co-working » ? Quels sont, selon vous, les avantages / inconvénients du travail à domicile ? N’hésitez pas à nous livrer votre point de vue et vos impressions.

Sachez également que le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) sera l’occasion d’aborder ce sujet, notamment à l’occasion d’une conférence consacrée au co-working et aux autres moyens de créer et développer son activité : ‘Co-working, crow-funding, les nouveaux modèles pour entreprendre et se développer‘.

Pour assister à cette conférence et à bien d’autres, pour venir à la rencontre de nos experts et des exposants, n’hésitez pas à réserver dès maintenant votre pass d’accès au Salon ! L’inscription est simple, – quelques clics suffisent, – et gratuite !

Les TPE en mal de financement…


Bien que très nombreuses et pesant fortement dans le paysage économique français, les TPE ne sont pas à la fête en matière de crédit et de financement, loin de là.
Fragilisées par la crise, les TPE restent cependant les parents pauvres des dispositifs de crédit et d’accompagnement pour les entreprises.

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Gérer son temps, c’est possible ?


Les créatrices et créateurs d’entreprises en ont tous conscience : ils sont « le nez dans le guidon », à fond, 24 heures sur 24, au four et au moulin. Ils ont tendance à tout sacrifier pour leur projet, délaissant parfois leur famille, remisant au second rang de leurs préoccupations leur vie personnelle et négligeant même leur santé. Pourtant, la « gestion du temps » fait partie des aspects incontournables de la réussite d’un projet : il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, et la plupart des experts en management s’accordent pour affirmer qu’il est indispensable de savoir gérer sinon son temps, du moins ses priorités.
Ce n’est certainement pas pour rien qu’une nouvelle forme de management fait de plus en plus d’émules : le « slow management ». A l’instar du « slow food », le slow management vise à procurer le plus de bien-être possible, en éliminant tout ce qui peut contribuer à augmenter le stress. Si le slow management est applicable aux salariés, pourquoi ne pas imaginer en transposer les principes au chef ou futur chef d’entreprise ? Séances de relaxation, espace de sieste, flexibilité des horaires, etc. sont autant de déclinaisons possibles du slow management. Savoir traverser les crises en toute sérénité, être capable de prendre du recul, se donner le temps de la réflexion, etc. font également partie des préceptes de base du slow management.

Et si vous aussi, vous mettiez en place un système de gestion de votre temps qui vous permettra de mener à bien votre projet de création d’entreprise sans pour autant y laisser des plumes ?
Cela passe, à n’en pas douter, par une bonne organisation : cela semble basique, mais avoir un agenda balisé une semaine à l’avance permet tout simplement de ne rien oublier, d’avoir une vue globale sur le travail à venir, mais aussi sur les moments de liberté, et sur les plages de temps réservées pour soi-même. La gestion de la charge de travail est un aspect important de la vie du futur chef d’entreprise : c’est cela aussi, être « seul maître à bord » !
Il s’agit finalement plus de hiérarchiser ses priorités, et c’est essentiel !
L’autre aspect de la gestion du temps que l’on peut tendre à remiser de côté est l’anticipation : c’est-à-dire savoir se projeter, mais aussi se fixer quelques objectifs simples pour dans un mois, dans trois mois, ou même dans un an.

Enfin, n’oubliez pas vos proches, et vous-même, pensez à souffler : une vie professionnelle bien remplie et trépidante ne doit pas vous empêcher de passer du temps en famille, entre amis, de prendre des jours de repos, de faire du sport, de vous distraire, de vous relaxer, sans culpabiliser. Le créateur d’entreprise doit également accepter d’être parfois moins efficace : on ne peut pas être au top tout le temps ! Et parfois, justement, en faisant une pause, les choses décantent et de bonnes idées émergent !

Et vous, comment gérez-vous votre temps ? Etes-vous un(e) adepte de la « todo list » ? Quelles sont vos astuces pour hiérarchiser vos priorités ? Venez les partager avec nous sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

Création d’entreprise : place aux femmes !


Les femmes, bien que de plus en enclines à se lancer dans la création d’entreprise, ne sont pas aussi nombreuses que les hommes : les données et études de l’Agence pour la Création d’Entreprise (APCE) indiquent en effet qu’environ 30 % des créations d’entreprises sont le fait des femmes. Cette part, qui a plus que doublé en une quinzaine d’années, montre qu’il existe encore quelques obstacles, réels ou ressentis comme tels, à la création d’entreprise au féminin.

D’après l’APCE, certains secteurs sont nettement plus féminisés : les services, (74 % de créations par des femmes), la santé (63 %), l’éducation (44 %), l’hôtellerie-restauration (41 %)  et le commerce de détail (40 %), tandis que d’autres secteurs, comme la construction, le commerce-réparation automobile et les activités financières sont très peu concernés par la création d’entreprise au féminin. Par ailleurs, si les femmes orientent leur création d’entreprise prioritairement sur certains secteurs d’activité, elles démarrent leur projet avec un capital moindre, puisqu’elles sont seulement 12 % à investir plus de 40 000 euros. Les données de l’APCE indiquent également, et c’est une information essentielle, que près de 7 femmes sur 10  considèrent que la création d’entreprise est plus épanouissante que le salariat.

Cependant, si elles ne représentent que 30 % des créateurs d’entreprise, c’est qu’elles n’osent pas toutes sauter le pas : il semblerait en effet qu’elles redoutent de ne pas pouvoir concilier vie professionnelle et vie personnelle. Elles estiment également qu’elles n’ont pas toujours les compétences nécessaires pour mener à bien leur projet. Le manque de confiance en soi et la crainte de mettre à mal l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle sont des obstacles majeurs à la création d’entreprise par les femmes. Ces années récentes ont par ailleurs vu l’émergence de réseaux, de plus en plus structurés, d’aide et de soutien aux femmes créatrices d’entreprises, comme les Mompreneurs par exemple. Comment envisagez-vous la création d’entreprise au féminin ? Faites-vous partie d’un réseau de femmes entrepreneures ? Pensez-vous que l’entrepreneuriat féminin est spécifique, voire différent ? Toutes ces questions pourront être abordées par les experts intervenant au prochain Salon des microentreprises. D’ailleurs, cette édition 2012 sera l’occasion d’inaugurer la première Journée Nationale des Femmes entrepreneures, organisée par le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), en partenariat avec France Active, et parrainée par la Caisse d’épargne.

Le salon et ses partenaires s’engagent ainsi pleinement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin. Si vous souhaitez nous faire part de vos impressions, de votre expérience sur cette question de la création d’entreprise au féminin, rejoignez-nous sans attendre sur Facebook ou Twitter !

UEA

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Partages d’expertise, nouvelles tendances, contenus pratiques … Le blog du Salon SME a pour vocation d’informer les créateurs, indépendants et dirigeants de petites entreprises parmi lesquelles se trouvent les PME et les ETI de demain. « Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller. » – T.S. Elliot.

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