Tout savoir, ou presque, sur l’Accre


L’Accre, c’est quoi, cette bestiole ?
L’Accre, aide aux demandeurs d’emploi créateurs ou repreneurs d’entreprise, est une exonération partielle des charges sociales pendant une année ou un allègement de cotisations sociales pour une durée maximale de 36 mois, à compter de la date d’affiliation au régime des travailleurs non salariés ou à partir du début de l’activité de l’entreprise, si le bénéficiaire relève du régime général des salariés.

Pour bénéficier de l’Accre, il faut obligatoirement créer ou reprendre une entreprise, à titre individuel ou sous forme de société. Le champ des bénéficiaires est donc finalement plus large qu’on ne pourrait le penser, puisque sont concernés, entre autres : les demandeurs d’emploi indemnisés, indemnisables et les non indemnisés inscrits à Pôle emploi pendant 6 mois au cours des 18 derniers mois, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) ou leur conjoint / concubin, ainsi que les jeunes de 18 à 25 ans et les personnes de moins de 30 ans non indemnisées ou reconnues handicapées.
Les salariés d’une entreprise en difficulté, s’ils décident de reprendre tout ou partie de l’activité de l’entreprise en sauvegarde, en redressement ou en liquidation judiciaire, peuvent être bénéficiaires, sous réserve d’un certain nombre d’engagements concernant le capital de l’entreprise.
D’autres situations peuvent probablement vous faire entrer dans le champ des bénéficiaires de l’Accre, il est donc recommandé de bien se renseigner au moment où vous montez ou finalisez votre projet de création / reprise.

Du point de vue des procédures, la démarche n’est pas si compliquée puisqu’il vous faudra déposer votre demande au Centre de formalité des Entreprises (CFE) en même temps que votre dossier de création ou reprise, ou en tout état de cause, au plus tard dans les 45 jours qui suivent. Dès que votre dossier est complet, le CFE transmet votre dossier à l’URSSAF, qui décide ou non l’octroi de l’Accre. Il est possible de contester la décision de l’URSSAF en déposant un recours auprès de la Commission de recours amiable de l’URSSAF.
C’est le moment délicat de la démarche, puisqu’il faut impérativement respecter les délais, sous peine de se voir refuser définitivement le bénéfice de l’aide.
Certains CFE organisent des réunions d’information sur l’Accre, qui peuvent être particulièrement utiles pour bien comprendre à quoi sert cette aide et comment monter son dossier de demande.

Et vous, connaissez-vous l’Accre ? En avez-vous bénéficié ou comptez-vous faire une demande lorsque vous créerez votre activité ? Considérez-vous que cette aide est un vrai coup de pouce ? Quels en sont, selon vous, les avantages et les inconvénients ?
Vous pourrez poser toutes vos questions sur l’accre aux experts présents sur le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises).

N’hésitez pas non plus à nous faire part de votre retour d’expérience et de vos témoignages sur ce sujet, en nous rejoignant sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

La solitude professionnelle de l’entrepreneur individuel


Comme le coureur de fond ou le gardien de but face au penalty, l’entrepreneur individuel est par définition seul : seul au quotidien, seul pour prendre toutes les décisions importantes concernant son activité. Et ce n’est pas rien.

Pourtant, à certains moments, l’entrepreneur individuel est bien obligé de faire des choix, qui peuvent être déterminants pour l’avenir de son entreprise.
Bien évidemment, le principe de base de l’entrepreneuriat individuel est justement qu’on est le « seul maître à bord ».

On connaît les avantages de cette situation, et on en redoute parfois les inconvénients : comment savoir si l’on ne va pas se tromper ? Comment peser le pour et le contre sans aide extérieure ? Comment prendre le recul nécessaire alors que l’on doit continuer à faire tourner la boutique ?

Toutes ces questions se posent à un moment ou à un autre, et pour y répondre, l’entrepreneur individuel est seul.
Pour rompre avec cette solitude, il est toujours possible de demander conseil à son entourage proche, son « premier cercle », celui de la famille ou des amis, qui auront pour certains, un avis à donner, avis qui ne sera pas toujours éclairé et qui pourra parfois être peu objectif, tant l’affectif y pèsera et traduira une inquiétude plus ou moins bienveillante : « et si tu te cherchais un vrai travail, avec des collègues et une une machine à café ? » est la question susceptible de revenir souvent de la part d’un entourage pour le moins dubitatif…

Mieux vaut certainement se tourner vers l’extérieur : il existe à cet égard de multiples réseaux professionnels, dans lesquels s’impliquer, en particulier des associations locales d’entrepreneurs individuels, plus ou moins spécialisées par secteur d’activité par exemple. Ces réseaux professionnels locaux ne sont pas seulement un lieu d’informations et de formation, mais souvent un vrai lieu d’échanges et de retours d’expériences.

Ils permettent de se rassurer, de repartir du bon pied, de se remotiver. En complément de ces indispensables « respirations professionnelles », le « réseautage » peut aussi se faire directement avec les clients, les fournisseurs, des partenaires d’affaires, en se rendant sur des salons professionnels, en suivant des formations, en assistant à des conférences : à condition de prendre du temps pour le faire, et rétrospectivement, on se rendra compte que ce n’est que très rarement du temps perdu.

Et vous, la solitude professionnelle vous pèse-t-elle parfois ? Avez-vous identifié dans quelles situations vous auriez particulièrement besoin de solliciter les avis ou les conseils d’autres personnes ? Pensez-vous que la solitude est inévitable dans le parcours de l’entrepreneur individuel ?
Vous pourrez échanger avec des experts sur l’ensemble de ces questions lors de l’édition 2012 du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises).

N’hésitez pas non plus à nous faire part de toutes votre vécu et de vos impressions sur ce sujet, en nous rejoignant sur Facebook, Viadeo ou Twitter !

Dans la jungle des statuts juridiques…


Tout créateur d’entreprise ou porteur de projet se pose à un moment ou à un autre, la question de son futur statut en tant qu’entrepreneur : faut-il créer une société, choisir l’entreprise individuelle et le régime de l’auto-entrepreneur, ou, pourquoi pas, opter pour le portage salarial ou même d’autres formules ?

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On se prépare, on se prépare !


On se prépare, on se prépare !

Dans moins de quatre mois, le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012 ouvrira ses portes. Pour que cette 14e édition soit la plus conviviale, la plus enrichissante et la plus intéressante possible pour vous, nous nous mettons entièrement à votre écoute : notre page Facebook vous est ouverte, nos groupes de discussion sur Viadéo n’attendent plus que vous, etc.. Tous les canaux sont bons pour que vous nous fassiez part de vos multiples questions, de vos interrogations, de vos coups de coeur ou même de vos coups de gueule. N’hésitez pas non plus à exprimer vos doutes, et des doutes, que l’on soit porteur de projet, en phase de lancement d’activité, que l’on vienne de créer son activité ou que celle-ci existe déjà depuis plusieurs semaines, mois ou années, on en a à tout instant !

Notre objectif est que ce Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) 2012 soit une réussite totale, que vous en sortiez informé(e), convaincu(e), rassuré(e) si nécessaire. Pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de connaître vos attentes, de savoir ce qui vous motive, ce qui vous interpelle, ce qui vous inquiète : pendant ces prochaines semaines, nous vous interrogerons régulièrement, nous interagirons avec vous, créateur(trice) ou dirigeant(e) de TPE.
Nous voulons vous apporter des solutions opérationnelles et des réponses concrètes, mettre des experts à votre service, pour vous accompagner au mieux dans votre parcours, vos choix et vos décisions : c’est le leitmotiv de cette édition 2012.

A bientôt !

« Pour bien penser, il faut obéir aux lois de la pensée ! »


Luc de Brabandère, auteur d’une douzaine de livres dont la quadrilogie : Le plaisir des idées, Le Management des idées, Le sens des idées et La Valeur des idées… est passionné par la créativité depuis son enfance.

A l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage, Les mots et les choses de l’entreprise, il nous a fait l’honneur, le 08 juin dernier, de partager sa passion avec nous. Réunis autour d’un petit déjeuner, à la Table d’Hédiard de la Madeleine, neuf bloggeurs spécialisés dans l’entrepreneuriat, et les organisateurs du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), étaient présents pour l’occasion.

Pour Luc de Brabandère, la créativité n’est pas le fait d’avoir des idées. Il s’agit davantage de détecter, dans les idées existantes, LA bonne idée, qui fera décoller votre entreprise. Pour nous expliquer sa philosophie, le gourou enchaîne les exemples : « Pourquoi Sony n’a pas crée l’Ipod? » « Pourquoi Mastercard n’a pas crée Paypal ? » « Pourquoi Google n’a pas crée Facebook ? »… Toutes ces entreprises en avaient pourtant l’idée et les moyens selon lui. « Ils n’ont simplement pas su se représenter le monde dans lequel ces idées étaient porteuses » ajoute-il.

Luc nous explique ensuite la différence entre déduction et induction, les 2 temps forts de la pensée :

             – La déduction : de l’idée vers l’objet. 
               Exemple : la voiture est une Ford / Renaud / Clio…
             – L’induction : de l’objet vers l’idée
               Exemple :  la voiture est  un exemple de véhicule / de chose que j’aime dessiner / d’objet en métal…

La pensée créative est dans l’induction, et les idées qui en découlent ne sont jamais vraies ou fausses, mais simplement utiles ou inutiles, nous précise-t-il ensuite. Pour étayer sa logique, Luc nous propose un nouvel exemple :
«  Pourquoi Bic, fabricant de stylo, s’est-il lancé dans la fabrication de rasoir ou de briquet ? Parce qu’ils sont parvenus, en partant du stylo, à réorienter leur métier, qui n’était finalement pas dans l’écriture mais dans la fabrication d’objet en plastique à bas prix. »

 L’échange c’est ainsi poursuivi pendant près de 2 heures entre le philosophe et les bloggeurs et c’est conclu sur ce bon mot : « Ce qui me donne de l’espoir dans le futur, c’est la nouvelle génération et les micro-entreprises qui multiplient les initiatives humaines. »

A propos de Luc de Brabandère:
Luc de Brabandère est ingénieur civil en mathématiques appliquées (1971) et licencié en philosophie (2002) de l’Université Catholique de Louvain. Spécialiste de la créativité, il est l’auteur d’une douzaine de livres qui sont devenus une référence en la matière. Senior Advisor et Fellow du Boston Consulting Group, il pratique la philosophie en entreprise et consacre une partie croissante de son temps à l’enseignement, principalement à la Louvain School of Management. Il a cofondé CartoonBase pour promouvoir l’utilisation du dessin humoristique et encourager la créativité dans le graphisme et les illustrations en tout genre.

A propos du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) :
Le Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) est l’événement national des dirigeants, créateurs de petites entreprises et indépendants. La 14ème édition du Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) aura lieu les 09, 10 et 11 octobre 2012 au Palais des Congrès de Paris.
www.salonmicroentreprises.com

Développez votre micro entreprise grâce aux réseaux sociaux


Vous souhaitez développer la visibilité de votre micro entreprise ? Interviewé à l’occasion du Salon des micro entreprises 2011, Olivier Fécherolle, Directeur stratégie et développement chez Viadeo, vous donne quelques bons conseils pour développer votre micro entreprise grâce aux réseaux sociaux tels que Viadeo.

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UEA

A propos du blog

Partages d’expertise, nouvelles tendances, contenus pratiques … Le blog du Salon SME a pour vocation d’informer les créateurs, indépendants et dirigeants de petites entreprises parmi lesquelles se trouvent les PME et les ETI de demain. « Seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller. » – T.S. Elliot.

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