Développer sa confiance en soi pour mener à bien ses projets
Vous avez un rendez-vous avec un prospect planifié dans votre agenda ? C’est quelqu’un que vous ne connaissez pas et qui a peu de temps à vous consacrer ? Alors le pitch est la solution, suivez les 10 conseils pour une présentation concise et percutante.
Le manque de confiance en soi ralentit notre action. Non que nous soyons lent ou inefficace de nature, mais parce que nous manquons de confiance en nous. Comment cela se manifeste ? Par une autocensure quasi permanente : « à quoi bon ? », « Je ne vais pas y arriver », « laissons tomber » … Ou bien par des hésitations qui reviennent régulièrement et stoppent momentanément notre élan : « Hum ? », « J’ai un doute sur ce point » … Ou une exigence trop forte : « Ce n’est pas bon comme ça », « je devrais peaufiner » etc.
Même si je ne montre pas ce que je pense et ressens au fond de moi et même si personne ne le voit, le manque de confiance en soi est insidieux et il est un peu comme le monstre du LOCHNESS : il revient à la charge régulièrement.
Trouver les ressources en soi
Car, qui mieux que moi, peut sentir et ressentir ce que je vis à l’instant où j’agis et réagis ? Qui, mieux que moi, peut percevoir ce qui m’arrive et, par une prise de conscience immédiate, choisir de subir le manque de confiance ou, au contraire m’ouvrir à une pleine confiance ?
Qui peut, mieux que moi-même, l’espace d’une microseconde, modifier le cours de mon existence ?
En effet, nos ressources sont en nous, pas à l’extérieur de nous, mais dans notre capacité à se percevoir, à lâcher prise et à s’ouvrir. Si nous ne sommes pas uniques, nous seuls ressentons et faisons l’expérience.
Une échelle de valeurs pas si valorisante
Observez pendant une journée le nombre de fois où vous comparez des objets, des personnes ou des situations. C’est assez souvent, non ?
Puis, observez quand vous vous comparez à d’autres, quand vous comparez votre action à celle des autres. Que se passe-t-il ? Etes-vous souvent en haut de l’échelle ?
Si, simplement, vous apercevez ce mécanisme, il vous est possible de vous en libérez.
Une trop haute exigence qui fait douter
De même, nous n’avons pas toujours conscience de la haute exigence que nous nous imposons. Souvent, nous le justifions en disant : « c’est le système », « il faut être ambitieux pour réussir », « on ne doit pas être seulement bon mais être le meilleur » …
Or, cette exigence tout comme les objectifs que nous nous fixons sont souvent très élevés.
Ainsi, au cours des jours qui viennent, notez comment vous placez des objectifs à chaque projet, chaque activité et s’ils sont faciles d’accès ou plutôt difficiles.
Puis, notez aussi, dans quel état émotionnel, physique et cognitif cela vous met-il ? Est-ce que cela vous motive et jusqu’à quel point ?
Gagner en confiance et gagner en efficacité
Mécanisme de comparaison et exigence très élevée amènent des considérations (pensées, jugements…) des émotions (énervement, doutes…), des tensions physiques (fatigue, épuisement…) qui viennent troubler notre efficacité.
En prenant conscience dans l’instant, on a la possibilité de revenir à l’action du moment, sans jugement ni exigence en plus.
A propos de l’auteur
Nathalie Van Laethem est formatrice-coach en Softskills, Personal branding et Ingénierie de formation. Associée du cabinet Atlans, elle réalise des parcours sur mesure, des bilans de compétences et du coaching.
Elle est co-auteure de La boite à outils des softskills, paru en 2020 et de La boite à outils du Personal Branding, paru en 2021, publiés l’un et l’autre aux éditions Dunod.
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