[Bonnes feuilles] Je crée une ligne éditoriale aux petits oignons
Vous envisagez de vous lancer sur Linkedin, mais ne savez pas comment vous y prendre pour publier des posts ? Vous y êtes déjà mais vous avez du mal à émerger ou vous avez l’intuition que vous pourriez mieux faire ? Vous aimeriez renouveler votre méthodologie mais êtes perdu… Bref vous sentez que votre ligne éditoriale pourrait être améliorée. Découvrez des conseils clés pour mieux vous y prendre avec cet extrait du livre « LinkedIn, booste ta visibilité » de Dorith Naon, publié chez Vuibert.
Les bonnes questions à se poser
L’idée, en étant sur LinkedIn, c’est de publier sur des sujets qui te correspondent. Mais aussi de varier les formats. LinkedIn est comme tous les réseaux sociaux : il faut se diversifier et se renouveler pour perdurer dans le temps. Il faut que tu te demandes :
- les sujets qui te mobilisent (et te sensibilisent) ;
- quelle expertise tu as ;
- les sujets qui intéressent ta cible ;
- les formats avec lesquels tu es à l’aise ;
- à quelle fréquence tu veux/peux publier ;
- quel est ton objectif sur LinkedIn ;
- le ton sur lequel tu veux communiquer (selon cet objectif et ta cible).
Tu fais un joyeux mélange de tout ça, et tu auras déjà un bon aperçu d’une ligne édito efficace et impactante, qui te ressemble comme ton reflet dans le miroir.
Créer une ligne édito peut parfois être un peu frustrant, car il peut y avoir des choses dont tu veux parler, ou qui comptent pour toi, mais que tu vas laisser sur le carreau, car tu estimeras que ce n’est pas le « bon réseau pour ça », que tu ne seras pas à l’aise pour te livrer, que tu considéreras que ça peut te porter « préjudice » auprès de ta cible… L’idée c’est vraiment de trouver un compromis entre kiff et objectifs.
Attention : n’oublie pas que si ta ligne édito ne te correspond pas, tu ne tiendras jamais dans la durée !
Les formats c’est comme les desserts, faut varier les plaisirs
Sur LinkedIn, c’est un peu comme faire du shopping. Tu as l’embarras du choix et tu ne sais pas quoi choisir. Imagine que tu achètes un pull. Tu le trouves magnifique. Tous les gens te font des compliments. Mais si tu le portes tous les jours, à un moment, tu vas te lasser. Et ça sera la même chose pour les gens. Il n’y aura plus cet effet « waouh ». Cet effet de nouveauté. Ce vent de fraîcheur. Pour les formats de posts, c’est exactement ça. Si tu fais tout le temps le même format, tu ne te renouvelles pas. Et même si à un moment, tu étais au top, les gens vont petit à petit perdre leur intérêt pour toi. Tu risques de ne pas comprendre : « Il se passe quoi ? Je cartonnais avant ! » Et personne ne peut t’en vouloir. Tu vois qu’un format fonctionne, alors tu l’exploites à fond en te disant que tu as trouvé le filon d’or. Sauf qu’à un moment, la magie n’opère plus. Ton beau gâteau retombe, et tu te retrouves à remettre ta vie en question comme une star de télé réalité qui n’intéresse plus personne. Pas de panique : il faut juste te mettre en tête que la plus grande intelligence, c’est de savoir abandonner quelque chose qui fonctionne, pour proposer quelque chose d’autre. Il y a un moment où tu ressentiras forcément (ou ton audience te le fera ressentir) que tu as trop abusé d’un format. Pour éviter ça, varie les plaisirs dès le début. Tu as l’embarras du choix sur LinkedIn.
Format 1 : les posts bruts
Aucune image. Que du texte. Comme dirait Orelsan : c’est simple, basique.
Tu peux utiliser ce format pour développer une idée, une analyse sur une thématique et vraiment étayer ta pensée. Tu es limité à 3 000 caractères. Donc tu peux vraiment t’amuser !
- L’intérêt : les gens se concentrent uniquement sur le texte.
- C’est pour toi si : tu veux te concentrer sur l’information et unique- ment sur l’information.
- Le malus : comme il n’y a pas d’images, l’aperçu occupe peu d’espace sur le fil d’actualité (donc les gens peuvent passer facilement à côté de ton post).
Format 2 : les posts avec image/photo
Là, il y a plus de possibilités que de gens dans les transports en commun à l’heure de pointe (c’est-à-dire beaucoup).
Tu peux mettre ta grosse tête pour illustrer une situation.
Par exemple : tu fais un post pour parler de ton job. Tu mets une photo de toi devant le PC, en train de bosser. L’audience ADORE te voir. Ça leur permet de se connecter avec toi. De créer un lien. Les gens ont besoin de mettre un visage sur des mots pour vraiment s’attacher à toi. Tu deviens quelqu’un de sympa. Et ça, « ça vaut de l’or », comme dirait Zazie.
- L’intérêt : en moyenne, les posts avec photo ont plus d’engage- ment que les posts bruts. Ce genre de post gagne en performance si l’audience met un visage sur l’histoire/anecdote. Il y a aussi des raisons techniques : un post avec une photo prend plus de place sur le fil d’actualité. Ton post a donc plus de chance d’attirer l’attention !
- C’est pour toi si : tu es dans le partage d’expérience (storytelling). Ça permet à l’audience de passer de l’abstrait au concret !
- Le malus : tu peux perdre toute crédibilité/légitimité si tu utilises une image/photo qui n’a rien à voir avec le texte. Choisis donc ta photo avec prudence.
Tu peux mettre un montage drôle (mème) : ça te permet de tourner une situation avec humour. Et l’humour est un super ice breaker et un bon moyen de se connecter avec ton audience. Elle voit que tu ne te prends pas au sérieux… Et ça fait aussi du bien sur LinkedIn ! L’humour a sa place sur LinkedIn, oui oui ! Si tu en doutes : j’ai écrit une caricature de lettre de motivation à plus de 17 000 likes qui m’a valu un article dans un média. Mais revenons à nos moutons : pour ce qui est des mèmes, j’en ai fait pas mal quand j’ai commencé LinkedIn pour caricaturer le monde du travail. Et j’avais réuni une petite communauté autour du concept, et quelques messages de recruteurs ! Et même des demandes pour du free-lance en tant que community manager !
Attention : tout le monde n’est pas méga à l’aise avec le concept.
- L’intérêt : montrer ta différence, te démarquer pour attirer l’attention d’une façon originale.
- C’est pour toi si : tu as de l’humour, du sarcasme et que tu as envie de casser les codes sur certaines thématiques.
- Le malus : il faut que ta cible soit adaptée à l’univers… Et tout le monde n’est pas à l’aise avec l’humour, ni réceptif.
Visuel de citations : de plus en plus à la mode sur LinkedIn.
Notamment les posts « motivation » C’est pas mal pour attirer l’attention. Surtout si la citation est « catchy » et attire l’attention !
- L’intérêt : donner une partie de toi en partageant ta vision avec ton audience sur une thématique. Ce genre de posts permet généralement de monter en engagement.
- C’est pour toi si : tu as envie de transmettre des good vibes à ta communauté !
- Le malus : à utiliser avec modération, car tu peux vite tomber dans les « likes faciles » et lasser ta communauté.
Il y a aussi des tas de possibilités : des paysages, des captures d’écran (notamment d’articles de presse) … Je vais te parler de moi (pour changer). Je poste la capture d’écran des vues de mes clients sur LinkedIn. C’est ce qui me permet de faire mon acquisition client. Ça peut être une super idée pour toi : mets une capture d’écran ou une image de tes réalisations pour donner confiance à ta cible !
Ta réflexion en mettant une photo doit toujours être la même : est-ce qu’il y a un lien ou un rapport avec le texte ? Quelle est la pertinence ? Est-ce que l’image apporte une plus-value au texte ? (Cette plus-value n’est pas forcément informative ; elle peut aussi être émotionnelle.)
Format 3 : les carrousels
Eh non, ce n’est pas le manège. C’est un diaporama.
Le principe est simple : tu crées plusieurs pages, avec des images et du texte. La plupart du temps, chaque image se suit, pour que l’ensemble du carrousel raconte une histoire. C’est un format hyper-ludique pour expliquer ton domaine d’activité, tes compétences, donner des conseils emploi ou développer n’importe quel sujet finalement… Ça te permet de ne pas être cantonné à une seule image, et de développer ta pensée de manière illustrée !
- L’intérêt : développer un format dynamique et fidéliser encore plus ton audience en lui proposant des conseils activables.
- C’est pour toi si : tu as des conseils à transmettre sur ton domaine. Par exemple, tu peux lancer un top 5 des conseils et numéroter les pages de 1 à 5, genre « conseil 1, conseil 2 » … Ça apportera du dynamisme et de la vie à tes tips ! J’en fais un usage un peu plus fun… : j’affiche mes commentaires de haters ou mes commentaires homophobes.
- Le malus : attention à ne pas faire des slides de textes trop longs. Un carrousel doit être impactant pour être efficace. C’est comme pour un texte : il faut capter et retenir l’attention du lecteur !
Cet article est extrait du livre : LinkedIn, booste ta visibilité de Dorith Naon, publié chez Vuibert.
A propos de l’auteur
Dorith Naon est ghostwriter pour dirigeants et formatrice Linkedin pour les entreprises. Elle a aujourd’hui + de 110 millions de vues et un fort engagement de sa communauté. Active depuis fin 2021, elle publie quotidiennement sur LinkedIn où elle partage ses expériences liées au monde du travail, mais aussi de vie. Influenceuse engagée, Dorith se bat contre toutes les formes de harcèlement. Elle est l’auteur de « LinkedIn, booste ta visibilité » paru chez Vuibert.
Article publié en partenariat avec Vuibert.
Pour aller plus loin
Participez au Salon SME, l’événement pour les indépendants, créateurs et dirigeants de TPE, les 13 et 14 octobre 2025 :
- Venez ouvrir votre avenir d’entrepreneur
- Venez accélérer votre projet et votre développement
- Venez rencontrer des experts de l’entrepreneuriat
Commentaires