De nombreux créateurs et chefs d’entreprises en sont convaincus, à juste titre : ils doivent la concrétisation de leur projet et le développement de leur activité – en très grande partie – à leur carnet d’adresses et à leur réseau relationnel.
Cela paraît frappé au coin du bon sens, mais étoffer – utilement – et entretenir sans relâche son réseau relationnel fait partie des incontournables de la création d’entreprise.
Créateurs d’entreprises : quelques conseils pour réussir
On ne le dira jamais assez, le parcours du créateur d’entreprise est semé d’embûches. Et la réussite n’est pas nécessairement au bout du chemin.
Le point de départ de tout projet de création est bien entendu l’idée, qui se doit d’être bonne, voire excellente.
Mais cela est loin d’être suffisant.
Voici quelques conseils, qui vous permettront peut-être d’y voir un peu plus clair, pour bâtir un projet qui tiendra la route.
Travailler à domicile,
De nombreux créateurs d’entreprises décident d’installer leur activité à leur domicile. Cette décision est parfois prise volontairement et relève d’un choix personnel, ou parce que l’on n’a pas pu trouver de bureaux à louer ou à partager avec d’autres travailleurs indépendants / entreprises, ou parce que l’on ne dispose pas de la trésorerie suffisante.
Le travail à domicile est possible, que l’on crée une entreprise individuelle ou une société : cette installation doit cependant obéir à quelques règles simples.
– Dans le cas d’une entreprise individuelle, vous pouvez faire de votre adresse personnelle votre adresse professionnelle. Vous pouvez y exercer votre activité, si le règlement de copropriété ou votre bail (si vous êtes locataire) ne l’interdit pas. A noter que dans les communes de plus de 200 000 habitants, vous devez exercer vous-même l’activité dans le logement, qui doit être votre résidence principale. De plus, vous ne pouvez pas y recevoir de clients, ni y stocker des marchandises.
– Dans le cas d’une création de société, rien ne vous empêche en principe, sauf éventuellement votre bail d’habitation, de domicilier le siège social de votre entreprise à votre adresse personnelle, et ce pendant une durée de 5 ans.
Quel que soit votre statut / régime juridique, si vous domiciliez votre activité chez vous, celle-ci ne doit engendrer ni danger, ni nuisance pour votre voisinage.
Outre ces aspects réglementaires, la question du travail à domicile se pose en termes d’organisation, de frontière entre la vie personnelles et la vie professionnelle.
Il est évident que le travail à domicile évite par exemple le stress lié aux déplacements quotidiens pour se rendre au travail. Mais il peut conduire à un certain isolement, et peut être compliqué à organiser, en tout cas plus qu’il n’y paraît…
Il paraît indispensable de bien s’installer, c’est-à-dire d’aménager un espace dédié au travail, le plus isolé possible du reste du logement. A défaut d’avoir une vraie pièce à soi, ce qui est l’idéal, il est nécessaire de se réserver un lieu qui servira de poste de travail. Ensuite, il est crucial de protéger à la fois son temps libre en s’imposant des horaires de travail, et son temps de travail en se tenant à ces horaires, sans se laisser disperser par des tâches annexes ou se laisser déconcentrer par son entourage.
Enfin, il paraît important de s’imposer quelques « rites de passage », de la vie privée à la vie professionnelle : ne pas rester en pyjama, prendre son petit déjeuner avant de consulter ses mails, faire une vraie pause déjeuner, etc. Chacun(e) a le(s) sien(s)…
Pour autant, travailler chez soi, c’est aussi avoir un peu de souplesse dans son organisation, savoir s’accorder des pauses quand on sature et surtout, ne pas établir d’emploi du temps trop strict ou irréaliste !
Et vous, travaillez-vous à domicile ? Avez-vous également une expérience de « co-working » ? Quels sont, selon vous, les avantages / inconvénients du travail à domicile ? N’hésitez pas à nous livrer votre point de vue et vos impressions.
Sachez également que le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) sera l’occasion d’aborder ce sujet, notamment à l’occasion d’une conférence consacrée au co-working et aux autres moyens de créer et développer son activité : ‘Co-working, crow-funding, les nouveaux modèles pour entreprendre et se développer‘.
Pour assister à cette conférence et à bien d’autres, pour venir à la rencontre de nos experts et des exposants, n’hésitez pas à réserver dès maintenant votre pass d’accès au Salon ! L’inscription est simple, – quelques clics suffisent, – et gratuite !
Les TPE en mal de financement…
Bien que très nombreuses et pesant fortement dans le paysage économique français, les TPE ne sont pas à la fête en matière de crédit et de financement, loin de là.
Fragilisées par la crise, les TPE restent cependant les parents pauvres des dispositifs de crédit et d’accompagnement pour les entreprises.
L’auto-entrepreneur, contre vents et marées ?
L’indicateur des créations d’entreprises de juin dernier est à nouveau au vert, après deux mois inquiétants de baisse continue.
En juin, le nombre de créations d’entreprises a augmenté de 5,5 %, tous statuts confondus.
Ces données encourageantes publiées par l’INSEE montrent également que les auto-entrepreneurs ont encore le vent en poupe : la reprise des créations d’entreprises est largement tirée par les créations d’auto-entrepreprises. Actuellement, plus d’une création d’entreprise sur deux est le fait d’un auto-entrepreneur, et en juin on dénombrait 27 000 nouveaux auto-entrepreneurs, soit 2 000 de plus que le mois précédent.
Le rythme des nouvelles adhésion au régime auto-entrepreneur semble désormais se stabiliser, puisqu’on en compte environ 25 000 chaque mois.
C’est loin d’être négligeable, et ce bien que le contexte soit des plus incertains.
En effet, il a été envisagé pendant la campagne présidentielle par le candidat François Hollande d’apporter des aménagements au statut d’auto-entrepreneur pour en renforcer le niveau de protection sociale, sans plus de précisions sur la nature et la portée de ces modifications.
Ce projet a été remis sur les rails par Sylvia Pinel, Ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, qui a estimé que le régime de l’auto-entrepreneur constitue une « concurrence déloyale » pour les petits commerçants et artisans.
Le régime est actuellement en cours d’expertise et un projet de refonte, devrait voir le jour dans les prochaines semaines. D’ores et déjà, l’hypothèse d’une limitation du statut dans le temps est écartée.
Quelle sera la nature des « ajustements » apportés au statut ? La Fédération des auto-entrepreneurs (FDAE) est mobilisée et a fait savoir qu’un certains nombres de points, spécifiques au statut et considérés comme essentiels, ne soient pas modifiés : la franchise en base de TVA, le fonctionnement du régime micro-social et micro-fiscal simplifié, la non-limitation dans le temps et la dispense d’immatriculation au répertoire des métiers et au registre du commerce et des sociétés.
Cette réforme à venir vous inquiète-t-elle ? Envisagez-vous d’ores et déjà un changement de statut ? Pensez-vous finalement créer votre activité sous un autre statut que celui d’auto-entrepreneur ? Le prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) organise un cycle de conférences spécifiques aux auto-entrepreneurs : pour y avoir accès et poser toutes vos questions à nos experts, inscrivez-vous gratuitement !
Splendeurs et misères de la gestion de trésorerie
Les récentes données sur les défaillances d’entreprise montrent que le plus gros des difficultés semble passé, mais aussi que les PME et TPE françaises sont encore très fragiles. Toutes n’ont pas pu et su résister à la crise : si les micro-entreprises ont tenu bon, elles ne doivent pas pour autant relâcher leurs efforts, car la situation reste particulièrement tendue.
De très nombreuses entreprises défaillantes, quelle que soit leur taille, ont souffert de graves difficultés de trésorerie.
La gestion de trésorerie fait d’ailleurs partie des préoccupations permanentes des chefs de PME et TPE : la réalité budgétaire est parfois lourde, très lourde, au point d’amoindrir les chances de survie des entreprises concernées.
Confrontées à des carnets de commandes qui peinent à se remplir, à des clients qui rechignent à régler leurs factures en temps et en heure, les TPE doivent cependant continuer à payer leurs charges fixes (cotisations sociales et salaires, impôts et taxes, loyers et charges), pour lesquelles aucun délai de paiement n’est généralement possible.
Manquant cruellement de marges de manoeuvre, les PME et les TPE doivent parfois procéder à des réallocations de ressources, si elles en ont, pour financer des « trous d’air ». L’accès au crédit bancaire étant restreint, certaines entreprises n’ont pas d’autre choix que de laisser courir des retards de paiement.
Comment anticiper ? Comment y voir vraiment clair ? De combien de chiffre d’affaires disposer en trésorerie pour ne pas mettre sa survie en jeu ? De très nombreux dirigeants de PME et TPE se posent sans cesse ces questions.
Pour respirer un peu, les PME et TPE doivent régulièrement revoir leur plan de trésorerie, en le dotant d’objectifs réalistes et raisonnables, pour éviter les déconvenues. Elles facturent rapidement et relancent régulièrement leurs clients. Elles « bichonnent » leurs bons clients, afin d’accélérer leurs paiements, et réduisent leurs stocks, privilégiant le flux tendu. Certaines n’hésitent pas non plus à rencontrer régulièrement leur banquier, avant d’en avoir besoin.
Et vous ? Comment gérez-vous votre trésorerie ? Disposez-vous d’une aide extérieure pour vous aider à anticiper les échéances importantes ? Avez-vous mis en place des dispositifs particuliers ? Lesquels ?
La gestion de trésorerie fait-elle partie de vos préoccupations majeures ?
Ce sujet crucial sera abordé lors du prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises), notamment lors de la conférence « Dix clés pour gérer sa trésorerie sereinement« .
Pour assister à ces conférences et rencontrer nos experts, n’hésitez pas à vous inscrire gratuitement au prochain Salon SME (ex Salon des micro-entreprises) !