Créateurs d’entreprise, vous allez tout casser !!!

À vous, héros en puissance qui songez à créer votre entreprise, futur patron de TPE/PME ou start-uper, soyez fiers, si l’envie est là, c’est que vous appartenez à la race des entrepreneurs !
Créer son entreprise from scratch n’est certes pas une démarche facile : entre contraintes administratives, choix des statuts, financement (sans compter, mais on y pense aussi, la gestion de votre vie perso en parallèle)… Autant d’actions à mener, de décisions à prendre pour lesquelles vous manquerez logiquement d’expérience.
Mais vous êtes convaincu que le reste monde, qui ne connait pas encore votre produit, votre service ou autre solution, ne pourra plus s’en passer dès qu’il l’aura découvert ? Et vous savez comment le persuader d’essayer : autrement dit, il existe un marché bien concret pour votre idée ? Pour vous aider à franchir le pas, listons ensemble les bonnes questions à se poser et les pièges à éviter pour partir du bon pied.

Le prérequis indispensable : passion vs calvaire.

Créer sa boîte est sans doute aussi exaltant, vampirisant et potentiellement destructeur que (allez, on ose la comparaison) décider d’avoir des enfants. Il y a un avant et un après, et c’est pourquoi il est urgent de se lancer dans un projet qui vous parle, qui vous tient à cœur et qui vous portera dans les moments de crise ou de doute. En gros, si vous ne mourrez pas d’envie de le faire, alors, n’y allez pas (en tous cas, pas cette fois).

Car désormais vous allez vivre, manger, dormir, faire du vélo ou prendre votre douche… avec votre bébé à l’esprit. Aussi, se lancer dans une aventure parce que vous avez la conviction qu’elle sera rentable, c’est bien… mais il vaudrait mieux que le critère premier soit qu’elle vous fait envie, voire qu’elle suscite en vous de la fierté et de l’enthousiasme. Votre motivation doit être à l’abri des aléas techniques, économiques, etc. sans quoi elle risque de s’étioler à la première difficulté. Et votre parcours du combattant pourrait bien se transformer en calvaire.

Si nous n’avions qu’un conseil à vous donner, c’est de ne pas rester seul !!! Associez-vous, trouvez un groupement d’entreprise, prenez un abonnement dans un espace de coworking, rejoignez un incubateur/accélérateur (dont certains mettent gratuitement des experts à votre disposition, renseignez-vous et soyez exigeants), faites-vous des amis. Pourquoi ne pas vous rapprocher du Réseau Entreprendre ou d’un réseau féminin, comme Axielles, si vous êtes une femme, ou encore d’un groupement sectoriel, en fonction de vos thématiques… Vous aurez grand besoin d’échanger avec des alter ego, de vous faire conseiller, de constater que vous n’êtes pas le seul à rencontrer des obstacles, vous démotiver ou vous planter.

Et à propos de passion : TPE/PME et start-up, même combat. Les secondes sont par nature plus médiatisées, mais ce n’est ni la taille des levées, ni celle du marché, ni les effectifs qui comptent. Raisonnez donc en valeur créée ! Êtes-vous attentif à la Qualité de vie au travail (QVT), raisonnez-vous Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), créez-vous de l’emploi, faites-vous revivre un village ou apportez-vous un service bienfaisant ? Voilà des critères qui ne feront pas le buzz, et pourtant… ce sont certainement ceux qui vous apporteront le plus de satisfaction.

Faites le tour de votre projet :

En premier lieu, il est bon d’avoir conscience du contexte précis dans lequel vous avez jeté les bases de votre géniale idée : est-ce une opportunité business que vous jugez utile de saisir ? Pourquoi maintenant ? Cela relève-t-il d’une urgence absolue, une nécessité vitale après avoir été témoin d’une situation quelconque ? Une aspiration inassouvie, un rêve de gosse, une envie de changer de vie (marre du salariat) ? Le fruit d’une expérience utilisateur édifiante, d’une conviction entrepreneuriale ?

Cet exercice d’introspection vous permettra non seulement de toujours garder à l’esprit qui vous êtes et ce que vous voulez, mais aussi d’être en mesure de raconter votre histoire de façon convaincante (parce que sincère). C’est indispensable pour construire de la confiance, persuader vos clients, réseauter, embarquer vos financeurs, recruter, etc.

En outre, chacun des contextes décrits ci-dessus vous place dans une posture entrepreneuriale donnée, avec ses KSF (Key Success Factors) et surtout ses KFF (Key Failure Factors) que vous aurez intérêt à lister et afficher au-dessus de votre lit. Attention, on n’a pas dit que les KFF sont des arguments en faveur de l’abandon de votre projet. Ce sont simplement des données, des obstacles dont vous devez avoir conscience : démotivation interdite / anticipation, nous voilà !

Quelques exemples de questions à se poser rapidement :

  • Avez-vous toutes les compétences nécessaires à la réalisation de votre entreprise, ou devrez-vous faire appel à un/des tiers ?
  • Comment allez-vous atteindre vos premiers clients ? Avez-vous un réseau ? Êtes-vous déjà identifié comme expert : peut-être avez-vous publié des articles à l’école, etc. De plus, pourrez-vous compter sur vos fans pour vous faire des retours sur votre produit, votre tunnel d’achat, etc. ?
  • Aurez-vous besoin d’argent, quand, combien ? Serez-vous en mesure d’en obtenir : votre projet est-il dans un temps long, à risque, tributaire de facteurs que vous ne contrôlez pas (la météo, le cours d’une matière première…) ?
  • Où est votre marché ? Dans votre ville, en France, à l’international ? Devrez-vous travailler en horaires décalés, dans plusieurs langues, vous déplacer ? Allez-vous aimer ça, et si oui, pour combien de temps ? Au-delà de la Belgique et de la Suisse francophone, êtes-vous fluent, are you ready to develop your business in English ? Et, est-il besoin de l’écrire : réaliser l’étude de votre marché (étape souvent négligée par les entrepreneurs) ne sera pas une perte de temps. Tendances de consommation liées à votre produit/service, zone de chalandise et concurrence (in)directe, entretiens informels avec des parties prenantes de votre écosystème… Autant de données précieuses à engranger et de contacts initiaux à établir.

Comment on fait tout ça ? Eh bien, vous êtes en France ! Il existe pléthore d’organismes qui ne demandent qu’à vous aider. En vrac : BGE, l’Adie, les Chambres de commerce et de l’industrie (CCI), les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA). Mais ce peut-être aussi votre prof préféré d’école de commerce, un entrepreneur de votre entourage, votre banquier, sans négliger de solliciter l’avis d’un avocat, d’un expert-comptable. Et pour ceux qui ont déjà bien avancé, d’un graphiste, concepteur de site web et même d’un communicant (oui, il faudra un jour informer le monde entier que vous existez, tester vos messages avec un pro…).

Serez-vous suffisamment curieux ?

Au risque d’enfoncer des portes ouvertes… rappelons-nous que tout va très vite, vraiment très vite. Et que tout le monde voit tout. Pourquoi on vous dit ça ? Parce que vous devrez être aux aguets afin de ne pas vous retrouver à côté de plaque : réglementation dans les tuyaux, innovation bientôt sur le marché, tendance émergente, start-up voisines prêtes à vous disrupter ou contexte géopolitique… Organisez votre veille et tenez-vous prêt à réagir, voire anticiper.

Exemple 1 :
Un exemple vieillot mais néanmoins édifiant : l’effondrement du marché des voyages transatlantiques. Souvenez-vous (si l’on peut dire), alors que les armateurs construisaient des paquebots toujours plus gros, rapides et luxueux… d’autres misaient sur une idée folle en toute tranquillité (personne n’y croyait, ah ah…) : l’aéroplane. Et puis, coup du sort, le Titanic. On connait la suite, les armateurs ont bu la tasse et les avionneurs ont décollé. Bref, il faut savoir être génial, ou plutôt, il faut oser être génial.

Exemple 2 :
Un exemple culte : Airbnb ! En 2007, personne n’y croyait non plus. Ses deux fondateurs ont raconté ensuite comment au début, les fonds d’investissements américains n’ont pas manqué de leur dire combien leur idée était saugrenue. À force de persévérance, de confiance dans leur modèle, mais aussi d’une certaine vision visionaire de l’évolution du marché, ils sont parvenus à se lancer. Aujourd’hui, leur entreprise est valorisée à… 31 milliards de dollars. Sans avoir une seule chambre d’hôtel à elle.

Il faut savoir ne pas douter : on est génial 😉

Alors, comment faire pour ne rien laisser passer ?

  • D’abord, continuez d’apprendre, tout le temps, toute votre vie : avec l’e-learning, vous n’avez plus d’excuse et les contenus gratuits ne manquent pas (Berkeley, ou pour les francophones, c’est par ici).
  • Ensuite, lisez ! Il existe des applis ad hoc pour organiser votre curation et configurer des alertes : le plus connu est Google alert, mais essayons de ne pas toujours donner nos data aux mêmes, svp. Donc testez Scoop it (qui permet de prendre connaissance des articles qui ont fait l’objet de la « curation » d’autres internautes, toutes sources confondues, et de partager), ou Feedly (plus long à prendre en main, mais le plus complet), mais on peut faire aussi des veilles sur Twitter. Pour trouver les bons hashtags et les influenceurs à suivre : IQ tags et Follower Wonk.
  • Bon, et puis, sortez ! Le digital ne fait pas tout, gare au piège de la facilité, tâchez de prendre la lumière, un peu. Salons professionnels (payants, le plus souvent), conférences (le soir, parfois), afterworks en libre-accès… il faut se promener, bavarder, avoir les oreilles qui trainent. De ce point de vue, les choses seront plus faciles pour ceux qui sont hébergés dans un incubateur, ou en espace de coworking, car les évènements et les rencontres viendront à eux… Idéal !

Le business model : attention !

Le business model est un exercice incontournable, notamment pour formaliser votre concept et être en mesure de le présenter de façon professionnelle à vos futurs partenaires, investisseurs, etc. En plus de le faire aux petits oignons, mettez-vous en tête que vous aurez à revoir votre copie un bon millier de fois : il faudra savoir prendre le temps de l’actualiser.

Tout d’abord, son élaboration vous contraindra à entrer dans le vif du sujet, notamment en posant des chiffres en face des idées. En remplissant ses cases, vous vous confronterez enfin au quotidien d’un entrepreneur. Vous devrez par exemple penser à la façon de réaliser votre chiffre d’affaires, estimer les charges (local, matériel, avez-vous besoin de stock… et aussi TVA, Ursaff, taxes, impôts et compagnie, ah oui, elles arrivent vite celles-là !), décider de la somme à mettre au capital, apprendre qu’une embauche vous coutera deux fois le salaire que vous vous apprêtez à verser (ah, vous le saviez, c’est bien), estimer si vous serez en mesure de vous rémunérer, etc.

Ensuite, ne le rangez jamais dans un tiroir : en effet, si vous êtes sur une branche qui bouge vite (Fintech, Adtech, Biotech, HRtech, Cleantech, Tech4good…), il sera urgent de rectifier le tir en permanence, histoire de placer les priorités aux bons endroits (recrutement, développement, investissement).

Pour vous mettre le pied à l’étrier, consultez le site de la CCI. Un bon expert-comptable sera le mieux placé pour vous aider à élaborer un business model complet (et convaincant) : saviez-vous que depuis 2016, certains experts-comptables offrent trois consultations aux entrepreneurs qui en font la demande ? Attention, ne gaspillez pas vos cartouches, ne les sollicitez pas trop tôt (business-story.biz).

Vous sortez du lot ? Chouette, mais où est-ce que vous pêchez ?

Récapitulons : vous êtes donc passionné, vous avez maturé votre projet, vous êtes agile… Bref, vous êtes mûr pour vous lancer !

Mais pour atteindre votre but, avez-vous bien identifié quelle sera votre valeur ajoutée : qu’est-ce que vous savez faire ? Mieux : qu’est-ce que vous savez faire… divinement bien ? Vous devez certes avoir envie de tout casser, mais surtout, sentir que vous en êtes capable et légitime. Vous allez fonder une entreprise, vous devrez être convaincant, serein et charismatique, être certain que vous êtes là où vous devez être. Donc, dites-le à voix haute devant la glace : « JE SERAI EXCELLENT ! »

Une fois que vous aurez ainsi affirmé votre talent, il n’y aura plus de tabou à lister les compétences qui vous manquent. Allons-y, pour voir :
Comment allez-vous vous y prendre pour palier vos carences, cher ami ? Vous associer ou trouver un incubateur, comme évoqué précédemment, peut-être trouver des solutions existantes qui réunissent ces compétences… oh et puis non : si vous vous formiez ; à moins de recruter ? Il n’y a pas de mauvaise option.
Pour chacune de ces éventualités, anticipez simplement la liste des sacrifices à envisager :

  • Avez-vous vraiment envie de vous associer et donc de partager les parts et les responsabilités ? Certains se sentiront rassurés de ne pas y aller seuls, d’autres au contraire auront du mal à fonctionner en mode collaboratif.
  • Trouver un incubateur : saurez-vous prendre le temps de trouver celui qui vous convient, à vous, et à votre projet ? Quel écosystème choisir ? Quelle sera la contrepartie : coût d’hébergement, partage des parts… et aussi, serez-vous sélectionné – car certains incubateurs évidemment choisissent les incubés.
  • Si vous vous tournez vers des solutions existantes : pour combien de temps l’envisagez-vous (serez-vous en mesure d’apprendre vite. Attention à la courbe d’apprentissage), en avez-vous les moyens financiers ?
  • Pour combler vos lacunes, vous aurez besoin de temps et d’argent.

Comment pouvons-nous vous aider ? Sachez qu’il existe quantité de formations dédiées à la création d’entreprise : les Chambres de commerce et de l’industrie proposent des sessions sur toutes sortes de sujets (étude de marché, stratégie marketing…), BGEformation, consultez les Moocs de l’emploi-store (Pôle emploi).
Côté prise en charge, les OPCA (Organismes paritaires collecteurs agrées) sont là pour vous aider à comprendre vos droits en matière de formation professionnelle.

Le financement ? Oui, mais il n’y pas que ça dans la vie !

La bonne nouvelle est que tout le monde n’a pas nécessairement besoin d’argent, ou pas forcément de beaucoup.

Un conseil à l’attention des quelques start-up dont le projet demandera rapidement gros investissements : ne vous laissez donc pas étourdir par ces annonces de levées de fonds qui se chiffrent en dizaines de millions. Les licornes, c’est beau en rêve, mais dans la vraie vie, la joie de voir que l’on mise sur vous s’accompagnera forcément d’une montée en pression vertigineuse (êtes-vous de taille ?) de perte de contrôle et d’indépendance (en avez-vous envie ?). Alors, attention à savoir placer le curseur au bon endroit et à bien choisir votre investisseur. Son offre sera peut-être délicieusement astronomique à vos yeux, mais si vous sentez que le courant ne passe pas ou que vos valeurs lui importent peu : courage, fuyez ! Vous en trouverez un autre.

Fort heureusement, pour la plupart des créateurs d’entreprises, voir vite et grand n’est pas du tout le sujet. Leur business model ne nécessite alors pas forcément des levées astronomiques, ni d’aller plus vite que la lumière. Et c’est très bien ainsi : grandir de manière organique, au rythme des entrées clients, c’est sain… Travailler dans la dentelle, c’est aussi un art qui demande du courage et de l’audace.

Bon, mais ce que vous voulez certainement savoir, c’est : où trouver de l’argent ? Encore une bonne nouvelle : il y en a ! La BPI peut vous aider, mais comme d’autres, elle soutient surtout ceux qui auront su convaincre d’autres financeurs… Les financements attirent les financements. Alors avant de rêver de business angels, pensez au crowdfunding et/ou love money, aux prêts d’honneurs, au financement Dailly, à l’Adie, aux concours et puis aussi… pourquoi ne pas négocier un découvert avec votre banquier préféré ?

Sachant qu’il vous faudra tout de même vous nourrir et vous loger… et compte tenu du fait que la plupart des activités mettent en moyenne dix-huit mois à devenir rémunératrices, Pôle emploi sera probablement votre meilleur ami. Après tout, c’est l’un des (voire le) meilleur(s) financeur(s) de start-up en France.
Pour savoir si vous pouvez bénéficier de subventions, filez sur le site http://les-aides.fr.

Voilà voilà, amis créateurs. Espérons que ces lignes vous auront inspirés, rassurés et donné quelques pistes utiles. Donc on fait quoi maintenant ? Nous on dit, plus d’excuses. Si l’idée vous démange, parlez-en autour de vous, et si vraiment vous n’y tenez plus, bien sûr, lancez-vous.
Imaginez-vous à 90 ans, en train de raconter à vos petits-enfants : « Moi aussi j’ai été entrepreneur… ! ». Chouette, non ?

 

 

Pour aller plus loin

RDV les 30 septembre et 1er octobre 2019 au Salon SME, à Paris.

Et d’ici là, profitez des ressources du Salon SME Online, le Salon virtuel permanent pour les entrepreneurs, accessible 24h/24, 7j/7. Webinar live ou en replay, solutions et conseils personnalisés… Où que vous soyez, faites le plein de solutions et conseils pour booster la création de votre entreprise.

 

A propos de l’auteur

Laëtitia Cognie (Plume, etc.) est rédactrice et lecteur-correcteur freelance. Elle rédige toute sortes de contenus, articles et dossiers pour Nextdoor, Business Humanizer. Nextdoor, c’est à la fois une communauté, des lieux, et un état d’esprit. Créateur et opérateur de nouveaux lieux de vie au travail, Nextdoor place l’humain au cœur du business et invite tout à chacun à revoir sa conception du monde du travail pour plus de bienveillance et de productivité.

 

 

 

Photo by Tobias Cornille on Unsplash


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