[Infographie] L’entrepreneuriat dans les trajectoires professionnelles des Français.
Le Salon SME est un observateur privilégié de l’entrepreneuriat. A l’occasion de sa 19ème édition, découvrez les 6 principaux résultats de l’étude menée en juin et juillet 2017 auprès de 2071 français représentatifs de la population active (18-65 ans) par les organisateurs du salon et l’infographie « L’entrepreneuriat dans les trajectoires professionnelles des français ».
6 millions de français sont ou ont été entrepreneurs.
Parmi les français de 18 à 65 ans, 15% sont ou ont été entrepreneurs. Et dans 31% des cas, ils exercent ou ont exercé plus d’une activité entrepreneuriale au cours de leur trajectoire professionnelle. Les hommes sont un peu plus nombreux que les femmes à récidiver : 36% d’entre eux déclarent avoir eu ou exercer au moins deux activités entrepreneuriales, contre 28% des femmes.
Entreprendre : un choix, parfois une vocation..
Si pour 19% d’entre eux, se mettre à son compte a été une obligation, pour créer son propre emploi ou compléter ses revenus, 81% d’entre eux se sont lancés par choix.
29% des « français-entrepreneurs » savaient qu’ils deviendraient entrepreneurs quand ils ont débuté leur parcours professionnel.
10 salariés : plafond de verre des entrepreneurs ?
Au plus fort de leur développement, 94% des entrepreneurs emploient moins de 10 salariés. 6% deviennent des PME et ETI.
« 10 salariés, c’est bien sûr le premier seuil d’effectif. C’est aussi un seuil de croissance, de risque et d’organisation d’une entreprise. Depuis 40 ans, les salariés quittent, les grandes entreprises pour créer ou rejoindre des TPE. Entre 2009 et 2016, ce sont ainsi plus de 4 millions d’entreprises qui ont été créées. Ce qui a produit un déplacement de la consommation de biens et services des grandes vers les petites entreprises. », rappelle Alain Bosetti, Président du Salon SME.
Revenus insuffisants ou instables, premières causes de la fin de l’aventure entrepreneuriale.
22% des entrepreneurs déclarent avoir cessé leur activité parce qu’elle dégageait des revenus insuffisants et 16% parce que ces revenus étaient instables, 11% pour faillite ou dépôt de bilan, 11% parce que le développement de l’activité était insuffisant. Quand l’aventure s’arrête, c’est généralement sous forme de cessation d’activité (62%).
« Le développement du chiffre d’affaires est, c’est une évidence de le dire, le nerf de la guerre pour un entrepreneur, premier, voire seul, commercial de son entreprise. Au Salon SME, placé cette année sous le signe de la croissance, 500 experts écoutent, conseillent et contribuent à faire progresser à la fois les entrepreneurs et leur chiffre d’affaires. Nous avons créé plusieurs formats interactifs pour permettre à nos visiteurs de s’aguerrir sur le plan commercial : Master Class, Workshops et 1ère « Battle des Patrons-Vendeurs.», commente Alain Bosetti.
Entreprendre : une expérience qui vaut la peine d’être vécue, qui génère de la fierté.
53% des répondants-entrepreneurs déclarent que c’est une expérience très enrichissante même si elle est difficile. 42% considèrent qu’elle est formatrice puisqu’elle leur a permis de développer leurs compétences. Et 40% sont fiers d’avoir été ou d’être entrepreneur. 50% se disent d’ailleurs tout à fait prêts à entreprendre à nouveau et 34% le referaient peut-être.
Créateurs et dirigeants de TPE : premiers acteurs de la Transition Entrepreneuriale.
« L’esprit d’entreprendre se développe, la création d’entreprise est à la hausse depuis le début des années 2000. Notre pays vit une transformation, qui le modifie en profondeur et que j’appelle Transition Entrepreneuriale, c’est-à-dire, l’évolution progressive d’une société de salariés en CDI vers une société d’indépendants et d’entrepreneurs », analyse Alain Bosetti.
Pour aller plus loin, rendez-vous au Salon SME 2017
Pour faire le plein de conseils et solutions personnalisés pour booster tous vos projets, visitez le Salon SME, les 25 et 26 septembre 2017 au Palais des Congrès de Paris.
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